Pour les travaux de la station d'épuration de Médiouna, lancés en mai dernier, la mise en service est prévue en avril 2012. Le séminaire annuel de Lydec est devenu un rendez-vous traditionnel et incontournable. La Lydec a organisé comme à l'accoutumée une rencontre avec les médias les 7 et 8 octobre à Marrakech pour revenir sur l'état d'avancement des projets déjà lancés, ainsi que sur le bilan et les perspectives. En effet, plusieurs projets phares des travaux pour le transfert des eaux usées de la commune de Dar Bouazza vers la station d'El Hank ont été lancés le 5 avril 2010 par Sa Majesté le Roi. D'un montant global de 335 millions de dirhams TTC, le projet s'étalera sur trois ans. Au terme, seront construits: 42 km de réseau, dix stations de relèvement et huit ouvrages de rejet en mer pour les eaux pluviales. Pour les travaux de la station d'épuration de Médiouna, lancés en mai dernier, la mise en service est prévue en avril 2012. Dimensionnée pour 40.000 habitants, elle sera dotée des toutes dernières technologies membranaires permettant de traiter les eaux usées en vue d'une réutilisation pour l'irrigation; dans le cadre du projet de dépollution de la côte Est de Casablanca (située entre le port de Casablanca et Mohammedia), l'étude et le lancement des premiers appels d'offres pour la réalisation des intercepteurs et de l'émissaire marin de Sidi Bernoussi ont été initiés. L'objectif du projet est d'intercepter les rejets d'eaux usées, de les prétraiter et de les rejeter à travers un émissaire marin, à l'instar du système de dépollution du littoral Ouest dont les eaux usées sont interceptées et dégrillées à la station El Hank. Les autres projets dont les travaux ont démarré cette année consistent en la construction de deux stations de pompage (Pont Blondin et Oubaha) afin d'assurer l'évacuation des eaux usées de Mansouria et le lancement des travaux pour deux autres stations dédiées à la Zone urbaine nouvelle de Lahraouyine. A noter que l'assainissement liquide représente 35% du total des montants investis. Ces investissements ont eu pour objectif d'améliorer le taux de desserte (extension et renforcement du réseau), de diminuer les risques de débordement en cas de précipitations et de réaliser des projets de dépollution.