253.932 élèves joindront leurs classes mercredi au niveau des établissements scolaires de l'Oriental. Une rentrée sous le signe d'une meilleure généralisation de la scolarisation et du renforcement des compétences du personnel de l'éducation. Ils sont 33.527 nouveaux inscrits à rejoindre quelque 320.405 élèves déjà scolarisés au niveau des établissements scolaires de l'Oriental. Ce qui représente 96,60 % du taux de généralisation de la scolarisation. Un record conforté par l'évolution du taux de réussite au cours de 2010-2011. Au fait, les écoles de l'Oriental ont réalisé un taux de réussite de l'ordre de 89,94 % pour la sixième année fondamentale, de 62,53 % pour la troisième collégiale et 60,09 % pour le Bac. Une amélioration ascendante de l'ordre de 1,04% pour le primaire, 8,03% pour le collégial et 8,74% pour le baccalauréat. S'exprimant sur les dispositions prises pour assurer la réussite de la rentrée scolaire qui aura lieu mercredi, Mohammed Aboudamir, directeur de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation de l'Oriental (AREFO), a précisé que «le planning organisationnel ministériel N° 104 pour l'accompagnement et l'encadrement de l'actuelle rentrée scolaire a pour but l'immunisation des acquis, le soutien et l'encouragement de la scolarisation, la lutte contre l'abandon scolaire et la promotion de la qualité de l'enseignement». M. Aboudamir a déclaré à la presse : «Pour faire face aux multiples attentes et pour assurer un banc d'école à tout enfant en âge de scolarisation, tout en garantissant une meilleure extension de l'offre de l'enseignement scolaire, l'AREFO a procédé, dans le cadre du plan d'urgence, à la réhabilitation ou à l'extension de 621 établissements, dont 68 établissements pour le préscolaire, 304 écoles primaires, 144 collèges et 105 lycées». Elle prévoit également au cours de cette année la création de 30 internats et de 114 nouveaux établissements répartis en 16 écoles communautaires, 34 écoles primaires, 38 collèges et 26 lycées. Et dans le but de remédier aux différentes contraintes socio-économiques qui peuvent entraver l'égalité des chances et handicaper les enfants nécessiteux, moult actions de solidarité sociale et des initiatives ont été prises. C'est le cas des 237.080 élèves qui bénéficient des dons de l'Initiative royale «Un million de cartables», 144.000 élèves bénéficient des cantines scolaires et 32.000 élèves de soutien financier du programme Tayssir. C'est ce qu'explique un communiqué de l'AREFO qui souligne aussi que 8282 élèves en situation de décrochage scolaire suivent des cours de soutien organisés dans le cadre du projet d'établissement ou dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'urgence. «D'autres réalisations aussi importantes les unes que les autres s'ajoutent aux efforts de promotion de la qualité des apprentissages, d'où la création d'un laboratoire régional consacré à la recherche pédagogique, ainsi que la mise en place de trente sept groupes de travail dans toutes les délégations de la région pour renforcer la créativité et la contextualisation de l'acte pédagogique», précise-t-on auprès des services concernés de l'AREFO. Tous ces efforts ne pourraient fructifier sans l'amélioration du dispositif pédagogique. Pour ce faire, l'AREFO s'est attelée pour assurer une meilleure qualité des apprentissages et garantir l'acquisition des savoirs et des compétences de base. «On a eu recours à la pédagogie de l'intégration (PI) comme cadre méthodologique de mise en œuvre de l'approche par compétences. Aussi, on est passé de l'expérimentation à la généralisation de la PI dans l'enseignement primaire et sa généralisation au cours de cette année scolaire dans le collégial. À cet effet, tous les inspecteurs et 52 encadrants des centres de formation ont bénéficié de deux sessions de formation concernant la PI», ajoute Aboudamir Dans le même contexte, 502 directeurs et 8397 enseignants du primaire ont eux aussi bénéficié de cinq jours de formation. Ceci dit, l'AREFO doit relever d'autres défis pour surmonter les contraintes dues à la disparité géographique de la région. Pour ce faire, le projet d'établissement semble être un bon outil de gestion de l'établissement scolaire du moment qu'il est basé sur l'approche participative qui permettra aux établissements scolaires de dépasser leurs contraintes locales et de renforcer leur autonomisation. Et pour conforter cette approche, plusieurs conventions de partenariat et de coopération ont été paraphées. Elles sont de l'ordre de 435 et concernent le soutien social, la lutte contre l'analphabétisme, l'encouragement et l'amélioration de l'offre de l'enseignement du secteur scolaire privé, la promotion de l'éducation civique et de la citoyenneté, la création et la gestion des écoles communautaires, l'implantation dans la région d'écoles pour enfants à besoins spécifiques et l'électrification des établissements dans le milieu rural.