Les éditeurs de journaux ont vivement apprécié les dispositions dédiées à la liberté d'expression et de presse et appelé à l'adoption d'un Code de la presse. La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a accueilli avec «une grande considération» les dispositions du projet de révision de la Constitution notamment celles relatives à la liberté d'expression et de presse, ainsi qu'à l'autorégulation de la profession. C'est ce qu'elle a exprimé dans un communiqué de presse daté du mercredi 22 juin. Selon la même source, la Fédération estime que les clauses relatives à la liberté de pensée, d'opinion et d'expression, au droit d'accès aux informations, à la liberté de presse et l'incitation des autorités publiques à l'organisation du secteur de manière indépendante et sur des bases démocratiques telles qu'elles figurent respectivement dans les articles 25, 27 et 28 «sont une réponse favorable à nos revendications, en tant que professionnels, que nous avons soumises à la Commission consultative de révision de la Constitution présidée par M. Mennouni», indique le communiqué. Si le projet de Constitution établit une relation entre les principes figurant dans les articles précités et les règles juridiques et déontologiques pour les concrétiser, la FMEJ réitère ses positions par rapport à la nécessité d'activer l'adoption du Code de la presse en tant que «législation garantissant la liberté, plutôt qu'un texte pénal, et en tant que loi ouverte, moderne et libérale servant d'arbitrage exclusivement pour les affaires relatives à la presse et inspirée de la nouvelle Constitution», ajoute la même source. Aussi la Fédération appelle-t-elle à «œuvrer avec diligence et efficacité pour l'adoption d'une loi garantissant un accès large à l'information à tous les citoyens et particulièrement aux professionnels de l'information, avec un minimum de restrictions afin que ce droit garde toute la valeur vitale qu'il revêt auprès du public en général et des professionnels en particulier», précise le communiqué de la FMEJ. Dans le même sens, les éditeurs de journaux expriment leur «disposition à adhérer de façon positive et rapide», en partenariat avec les partenaires de la profession, au chantier d'autorégulation déontologique, pour la préservation de l'éthique et la promotion de la profession, affirmant qu'ils se considèrent comme «des partenaires dans cette dynamique historique que connaît notre pays dans la perspective de la construction d'un modèle démocratique et de développement qui ne saurait se réaliser sans une information nationale libre, honnête et forte, susceptible de garantir le droit du citoyen au savoir», conclut le communiqué.