Au foyer conjugal, elle partageait le même lit avec son amant. Quand la police est arrivée, suite à la dénonciation par son époux, l'amant a tenté de prendre la fuite par la fenêtre de la cuisine. Mais il a perdu son équilibre. Tombé par terre, il est passé de vie à trépas. Etaient-ils amoureux ? Personne n'avait une réponse exacte. Mais le couple leur paraissait plonger dans l'entente et l'harmonie. Certes, des malentendus brouillaient de temps en temps leur foyer conjugal. Nous sommes à Casablanca. C'est au quartier Sidi Moumen que ce couple occupait, en compagnie de leurs enfants, un appartement situé au deuxième étage de la résidence Zineb. Ce couple qui semble être plus ou moins heureux a cédé, enfin, la place à la discorde. Pourquoi cette discordance ? En fait, tous les voisins faisaient semblant de n'être au courant de rien. Au contraire, ils connaissaient l'essence de la discorde. Et c'était l'un d'eux qui a pris l'initiative d' aviser l'époux. De quoi ? Il l'a averti que sa femme le trompait avec un autre homme ! Bref, le voisin lui a annoncé qu'il était cocu. Au début , il n'a pas cru ses oreilles. Il a même essayé de violenter son voisin. Seulement, celui-ci lui a expliqué qu'il n'avait pas l'intention d'effondrer un foyer conjugal, mais qu'il devait assumer sa responsabilité de lui dévoiler la réalité. S'agissait-il d'une réalité ou uniquement de mensonges? Le voisin a sollicité l'époux de se comporter sagement et de ne prendre aucune décision avant de s'assurer qu'il s'agit d'une réalité. Et pourtant, l'époux n'a pas pu retenir ses nerfs. Il s'est rapidement rendu chez sa femme pour lui révéler ce que les voisins disaient d'elle. Elle a nié être une femme adultère. Qui a raison ? Et qui a tort ? Elle ou ses voisins ? L'époux ne savait pas à quel saint se vouer. Mais il a décidé de patienter avant d'arriver à dévoiler toute la vérité. Comment ? L'époux a commencé à mener une surveillance. Il n'allait plus à son travail. Il a consacré tout son temps à la surveillance de sa femme et de ses déplacements. En fait, il n'a rien remarqué d'anormal durant les premiers jours de sa surveillance. Seulement, ce vendredi du mois de mars, dans l'après-midi, il a remarqué un quadragénaire qui rentrait à la résidence. Ses traits ressemblent à celui que le voisin lui a décrit. C'est lui ? Peut-être. À pas de loup, il l'a suivi quand il montait les escaliers. L'homme, quadragénaire, est arrivé au deuxième étage. L'époux le guettait. Le quadragénaire s'est planté, non pas devant la porte de l'appartement mitoyen, mais devant celle de l'époux. Il a sonné. L'époux l'épiait. La porte a été ouverte. L'homme est entré. Qui est-il? Est-il l'homme avec qui sa femme le trompait ? Tout est possible. L'époux qui semble n'avoir plus la tête sur les épaules a essayé de retenir ses nerfs. Il est descendu et est sorti de la résidence. Sa destination ? Le commissariat de police du troisième arrondissement. Il a tout raconté à la police. Et il leur a affirmé qu'elle le trompait à cette heure-ci. Rapidement, les enquêteurs se sont dépêchés sur les lieux. Un policier a commencé à frapper à la porte de l'appartement. En vain. Des coups successifs sur la porte. Et elle est toujours fermée. Tout d'un coup, le policier a cessé de frapper à la porte. C'était le moment durant lequel le visage de l'épouse est apparu à la fenêtre. En fait, elle a remarqué que le fourgon de la police avait disparu. Et elle a cru que les enquêteurs étaient partis. Aussitôt, l'amant a accroché un drap à la fenêtre de la cuisine. Il a tenté de s'enfuir sans sortir par la porte. Il a effectivement dépassé le premier étage. Il ne lui restait que quelques mètres pour arriver sur terre. Malheureusement, il a perdu son équilibre et est tombé. Blessé au niveau de son front et de ses pieds, il a été évacué vers les urgences de l'hôpital Mohammed V, puis d'Ibn Rochd. La femme a été arrêtée en attendant que l'état de son amant s'améliore pour qu'il la rejoigne. Malheureusement, il a rendu l'âme quatre jours plus tard.