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Publicité : la guerre au clic, selon Google
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 12 - 10 - 2010

Avant toute chose, il est important de rappeler que la publicité sur Internet représentera en 2012 un chiffre d'affaires de 58,8 milliards d'euros. Que faut-t-il savoir sur le programme publicitaire Google Adsense ? Quels sont les risques de compter sur la publicité sur Internet ?
Vous devez savoir que Google dispose d'une régie publicitaire sur Internet appelée Google Adsense. Les annonceurs à travers le monde entier louent des publicités qui sont ensuite affichées automatiquement sur des sites web. Tout le monde a vu en naviguant sur Internet ces publicités qui apparaissent à divers endroits. Google, après avoir perçu l'argent des campagnes publicitaires des annonceurs, rémunère les éditeurs de site web pour chaque clic sur les publicités. L'annonceur est débité et l'éditeur perçoit 68% des revenus de Google. Concrètement, si vous avez un site web, Google vous verse entre 1 et 3 centimes d'euros pour chaque clic des internautes. Si votre site web est un site renommé, autant dire que les revenus peuvent être très importants. A titre d'exemple, un site web dans lequel un éditeur a mis en ligne des sonneries de téléphones portables à générer 132 millions de centimes de bénéfices en un mois seulement. Autrement dit, c'est le jackpot pour un site dont l'hébergement ne coûte en général vraiment pas cher. La tentation est grande pour les personnes malintentionnées de cliquer artificiellement sur les publicités de leur propre site. Les clics peuvent se faire en recrutant des personnes payées à le faire dans des pays où le niveau de vie est faible comme cela se fait couramment en Inde ou alors en ayant recours à des robots informatiques qui font le travail automatiquement. Cela s'appelle la fraude au clic. C'est interdit dans le cadre du contrat relatif au programme Google Adsense. Google, dans ses déclarations pour rassurer les annonceurs, évoque rapidement la technologie qui est utilisée pour détecter la fraude au clic. Néanmoins, une sorte de secret autour de ses méthodes de détection est préservé pour une raison évidente. Les divulguer donnerait une connaissance aux fraudeurs qui pourraient alors concevoir des stratégies poussées pour ne pas être démasqués. L'idée la plus importante à comprendre est que Google recourt au datamining pour déceler la fraude au clic. Le datamining chez Google dans le cadre de la lutte contre la fraude au clic consiste à analyser de manières statistiques tous les indicateurs dont dispose Google pour tracer l'activité des internautes sur les sites hébergeant de la publicité. Par exemple, si une adresse IP ou un jeu d'adresses IP ont des fréquences statistiques particulières, Google pourra se douter de la fraude au clic. Il est relativement simple de concevoir un robot linéaire pour cliquer plusieurs fois sur les pubs d'un site web. Ce type de robots est généralement détecté. Cependant, Google, comme cela se fait couramment dans le juridique opérationnel, suppose immédiatement la mauvaise foi de l'éditeur du site web et suspend son compte Google Adsense supprimant ainsi les revenus publicitaires du site alors que l'attaque au clic peut provenir d'une tierce partie. C'est un moyen efficace de supprimer les revenus publicitaires d'un concurrent sur Internet. Et il n'y a aucune protection contre ça. Imaginons que deux concurrents A et B ont la même activité. Le concurrent A compte sur ses revenus publicitaires Google Adsense pour maintenir sa rentabilité. Le concurrent B, pour se débarasser du concurrent A, peut lancer une attaque au clic sur le site du concurrent A. Google pensera à tort que c'est le concurrent A qui est l'origine de la fraude au clic et suspendra son compte Google Adsence, ce qui gèlera les revenus publicitaires du concurrent A. C'est incontestablement une faille du programme publicitaire Google Adsense qui peut être à l'origine d'une véritable guerre informatique entre concurrents.

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