Fathallah Arsalane cherche interlocuteur pour discuter de l'étape des deux années qui nous séparent des élections législatives de 2012. Le porte-parole de la mouvance islamiste tente de sonder les intentions des autorités compétentes sur une éventuelle ouverture de la Jamaâ sur l'option de la participation. Le dernier entretien accordé au quotidien arabophone «Assabah» laisse entrevoir un état de malaise généralisé chez les participationnistes au sein de la mouvance de Abdessalam Yassine. «Le statu quo n'arrange que ceux qui bénéficient de l'absence de transparence dans la gestion du patrimoine financier de la Jamaâ, à savoir la fille et le beau-fils de Cheikh Yassine», explique un membre du courant participationniste avant d'ajouter : «la normalisation de l'action d'Al Adl Wal Ihssane signifie automatiquement une transparence financière et patrimoniale. Or, cela n'arrange pas les affaires de la famille Yassine».