Neuf mineurs, âgés entre neuf et quatorze ans, ont abusé collectivement d'un enfant de cinq ans avant de l'étouffer en lui mettant la tête dans un sac en plastique. Nous sommes au douar Akaram, Khmiss Aït Aâmira, province de Chtouka Aït Baha située dans la région de Souss-Massa-Draâ, entre Tafraout et Agadir. Depuis le jour du Moussem Aït Aâmira, Malika a perdu son enfant, Smaïl, âgé de cinq ans. Elle le tenait par la main quand il a disparu en un clin d'œil. Elle le cherchait en courant dans tous les sens. En vain. Les larmes aux yeux, elle l'appelait à haute voix comme une folle. Mais toujours en vain. La première journée est passée sans que Smaïl ne donne signe de vie. La mère s'est rendue au commandement de la Gendarmerie royale. Elle les a avisés de la disparition de son enfant tout en leur décrivant ses signalements, les marques et les couleurs des vêtements qu'il portait le jour de sa disparition. Dix jours plus tard, Smaïl n'a pas encore donné signe de vie. Sa mère avait encore l'espoir de le retrouver. Quant aux éléments de la brigade des gendarmes qui se chargeaient de l'affaire, ils ont accompagné un berger qui est venu les aviser d'avoir découvert le cadavre d'un enfant déchiqueté et en décomposition avancée. Où ? Dans un dépotoir situé près de la route régionale n° 1014 donnant sur Aït Aâmira. Lorsqu'ils sont arrivés sur les lieux, les gendarmes sont convaincus que le cadavre a été déchiqueté par les chiens. Aussitôt, les enquêteurs ont fait appel à Malika. Celle-ci a reconnu son enfant, Smaïl, en constatant ses vêtements. Il semble que l'enfant a été tué bien que les enquêteurs n'ont remarqué aucune trace de violence ou de blessure sur son corps. Mais, l'autopsie va révéler s'il y avait violence sur l'enfant ou non. Au fil des investigations, les enquêteurs de la Gendarmerie royale ont appris que Smaïl était, la dernière fois, en compagnie de plusieurs garçons dont Nouredine. Celui-ci a été arrêté. Il a nié avoir abusé de Smaïl. Il a affirmé qu'il était au souk quand il a croisé ses amis, Zakaria, Khaled et Younès qui tenait Smaïl par la main. «Une demi-heure plus tard, je les ai quittés… J'ignorais leur destination, ni ce qu'ils avaient l'intention de faire de l'enfant qui les accompagnait», a-t-il affirmé aux enquêteurs qui ne l'ont pas cru. Les enquêteurs ont arrêté Zakaria, Khaled et Younès. Ils ont affirmé aux enquêteurs avoir rencontré Taoufik qui tenait l'enfant Smaïl par la main, avant d'être croisé par Nouredine. Tous les cinq ont décidé de s'éloigner du souk pour abuser de l'enfant. Quand ils sont arrivés dans un terrain vague, Taoufik a pris, le premier, l'initiative d'abuser de l'enfant qui s'est fondu en larmes. Sans pitié, il a été violé également par Zakaria, Nouredine, Khaled et Younès. Ils rigolaient tout en abusant de l'enfant qui sanglotait sans cesse. Tout d'un coup, quatre autres enfants, dont deux frères, les ont rejoints. Et c'était leur tour d'abuser de Smaïl à tour de rôle. Lorsque tout le monde a satisfait ses besoins bestiaux, Taoufik a disparu quelques minutes pour retourner avec deux sacs en plastique. Il a enveloppé la tête de l'enfant avec le petit sac. Devant les regards des huit autres enfants, Taoufik tentait d'immobiliser l'enfant qui se remuait comme s'il était attaqué par une crise d'épilepsie. Un instant plus tard, Smaïl n'est plus que corps sans âme. Taoufik l'a mis dans un grand sac en plastique. Et chacun des neuf mineurs l'a porté quelques mètres avant de le jeter dans le lieu où le berger l'a découvert.