Les travaux du séminaire euro-méditerranéen sur la lutte contre le dopage se sont ouvert lundi dernier à Marrakech. Les travaux du Séminaire euro-méditerranéen sur la lutte contre le dopage se sont ouverts lundi dernier à Marrakech. Pas moins de 240 experts, représentant 36 pays européens et du pourtour méditerranéen, ainsi que des membres d'organisations internationales, des comités olympiques africain et européen et de l'Agence arabe contre le dopage y sont présents. Organisée par le ministère de la jeunesse et des sports, en coordination avec la Commission européenne pour l'éducation et la culture, le but de ce séminaire est d'intensifier le dialogue euro-méditerranéen sur un phénomène nocif à la pratique sportive et qui va contre le sens même du sport, à savoir la santé. C'est aussi une occasion pour aider à la mise en place de l'Agence mondiale antidopage et de créer un environnement international favorable aux actions nationales contre le dopage. S'exprimant à l'ouverture de cette rencontre, le ministre de la jeunesse et des sports, Ahmed Moussaoui a souligné que la réunion de Marrakech puise son importance dans la place qui échoit aux activités sportives dans la vie quotidienne des peuples et dans la position qui sied à l'événement sportif sur la scène internationale. L'importance de cette rencontre tient également à l'intérêt croissant accordé par les opérateurs socio-économiques et politiques à la réalisation des performances sportives au détriment de la santé et la vie des athlètes, a-t-il ajouté. Le ministre a souligné à ce propos que le Maroc, à l'image de ce qui se fait sur la scène internationale dans ce domaine, se préoccupe de la santé de ses sportifs quels que soient leur âge et leur niveau. S'agissant des actions concrètes que mène le Maroc dans ce sens et Conscients du fait que le fléau du dopage n'épargne aucune nation, « nous avons entamé, depuis quelques années, une politique de lutte contre l'utilisation de substances illicites dans le domaine du sport », a-t-il dit. Le ministre a fait remarquer dans ce contexte, que l'assise juridique de cette politique sera renforcée prochainement par un projet de loi qui est en cours d'élaboration. Après avoir rappelé que le Maroc a, dès le départ, souscrit aux règles internationales établies en la matière, aussi bien par le Comité international olympique (CIO) que par les différentes fédérations internationales, Moussaoui a réitéré l'engagement du royaume à œuvrer Pour une plus grande coordination internationale pour gagner le combat contre le dopage.