En marge de la préparation de l'équipe nationale de tennis, à Beni Mellal pour la Coupe Davis, qui aura lieu à Marrakech du mercredi 5 au samedi 8 mai, Mounir Laârej justifie le choix de la ville pour préparer cette coupe. ALM : Pourquoi le choix s'est-il porté sur la ville de Beni Mellal? Mounir Laârej : Nous avons choisi la ville de Beni Mellal pour nous préparer à la Coupe Davis qui aura lieu, à Marrakech, du mercredi 5 au samedi 8 mai 2010. A Beni Mellal, je voudrais rassembler tous les joueurs. D'ailleurs, il y a un mois et demi, j'ai eu des contacts avec tous les joueurs marocains car on voudrait « remonter » ce groupe et choisir l'équipe la plus ancienne et surtout la plus expérimentée dans le parcours de la Coupe Davis. On a des joueurs qui occupent les premiers rangs comme Réda el Amrani, etc. Je suis très touché par le site de Beni Mellal, par les terrains du Club omnisports, par l'hospitalité des encadreurs er des habitants. Nos joueurs en sont très satisfaits et les entraînements se passent dans les meilleures conditions. Les courts du COBM (Club omnisports de Beni Mellal) sont excellents. Quels sont les pays qui participeront à la Coupe Davis ? 16 pays y participeront. Et il y aura 4 pôles. Le Maroc est dans le groupe A, l'Algérie dans le groupe B, Madagascar dans le groupe C et la Tunisie dans le groupe D. Deux pays seulement seront qualifiés. Et c'est pour la première fois que la Fédération internationale organise ce genre de compétition sportive, c'est le championnat d'Afrique en Coupe Davis. Nous espérons que notre équipe sera qualifiée à cette coupe. Quelles sont vos chances de qualification pour la Coupe Davis ? Ecoutez, on est les plus favoris. Mais il ne faut pas oublier que l'image du tennis change quotidiennement. Il faut donc que l'équipe nationale de tennis se concentre sur les entraînements quotidiens. Il y a des équipes qui jouent bien comme celles de la Tunisie, de l'Algérie, etc. Au Maroc, on a des joueurs dignes de ce nom comme Réda El Amrani, Chaki Rabie, Talal Wahabi, Ziadi El Mehdi et Hicham Khaddari. ALM : Que pensez-vous du tennis au Maroc ? Même s'il y a eu un vide à cause de l'absence de Younes El Aynaoui, de Karim El Alami, de Hicham Arazi, il ne faut jamais baisser les bras. On est tenus de « reconstruire » note équipe. Au niveau de la FRMT (Fédération royale marocaine de tennis), des efforts considérables sont déployés afin de dénicher les futurs champions en tennis. La Fédération est en train d'adopter une nouvelle stratégie qui nous permettrait d'aller de l'avant. Nous sommes sûrs que tous les résultats escomptés seront réalisés grâce à la FRMT et aux entraînements acharnés des joueurs de l'équipe nationale.