La médecine de catastrophe est le thème de la Journée mondiale de la protection civile, célébrée le 1er mars. La Journée mondiale de la protection civile, célébrée le 1er mars, est placée cette année sous le thème «Médecine de catastrophe», pour une plus grande sensibilisation à la bonne gestion des situations de crise. La médecine de catastrophe est une discipline qui tend à former les médecins et à les préparer à travailler dans les situations de crise où ils seraient appelés à procéder à un traitement en masse de blessés et à s'astreindre à la notion de choix des indications thérapeutiques fondées sur l'urgence, la simplification et la standardisation des gestes et des techniques, le but étant de permettre à un grand nombre de personnes de survivre dans des conditions déterminées.Cette discipline s'appuie sur l'analyse des risques existants et potentiels, ce qui implique une formation spéciale et des exercices de planification, d'organisation, de préparation et d'approvisionnement pour l'intervention des équipes médicales dans des situations de catastrophe. La plupart des médecins sont habitués à la pathologie de l'individu et non à celle des masses, alors que la conduite du triage, du traitement, de la surveillance et de l'évacuation des blessées doit se faire dans des circonstances hors normes habituelles. Dans un message adressé à la communauté internationale à cette occasion, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la protection civile (OIPC), Nawaf Al-Sleibi, a défini cette discipline comme «une médecine spécifique d'extrême urgence» qui s'exerce dans «un environnement difficile, compte tenu des risques persistants». La médecine de catastrophe «suppose donc à la fois une technique médicale maîtrisée et une organisation et une tactique médicales opérationnelles parfaitement réglées», a précisé M. Al-Sleibi, ajoutant que cette discipline «requiert une compétence qui ne peut s'acquérir que dans le cadre d'un enseignement théorique et d'une formation pratique de haut niveau». L'OIPC réaffirme, à cette occasion, «son engagement à soutenir, aux niveaux international et national, toutes les initiatives conduisant le plus grand nombre de professionnels à améliorer leurs compétences» afin qu'ils puissent affronter la catastrophe avec «le savoir-faire indispensable».