Le SNPM exige à l'agence EFE des excuses officielles. L'agence de presse espagnole a reconnu son erreur et le tort qu'elle a causé au Maroc. L'agence de presse espagnole (EFE) a reconnu son erreur et le tort qu'elle a causé au Maroc, par la publication le 18 mars 2009, d'une dépêche contenant l'intervention injurieuse du député du parti espagnol de la gauche unifiée, en Andalousie, Juan Manuel Sanches Gordio, et qui porte atteinte aux symboles de la souveraineté du Maroc. En conséquence, le bureau exécutif du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) demande à l'agence EFE des excuses officielles. Dans un communiqué rendu public, samedi 13 février, le bureau exécutif du SNPM a demandé à l'agence espagnole de présenter des excuses officielles au Maroc, à cause de l'injure grave que celle-ci a commise envers le Maroc, en toute contradiction avec les règles déontologiques de la profession et dont le respect est exigé de la part de tous les organes de presse. Le bureau exécutif du SNPM a adressé dans ce sens une lettre au président exécutif de l'agence espagnole. Par la même occasion, le bureau exécutif du SNPM rappelle dans son communiqué aux médias espagnols, la nécessité de travailler avec objectivité et honnêteté dans le cadre de la couverture d'événements se rapportant aux affaires marocaines. Il invite de même les médias espagnols et conformément aux principes des droits de l'Homme, à travailler de manière continue en vue de réussir le rapprochement entre les journalistes espagnols et leurs confrères marocains, dans le but de promouvoir le dialogue entre les deux parties, pour dissiper les malentendus en lien avec des sujets épineux, susceptibles de créer des tensions. Le bureau exécutif du SNPM salue l'initiative de Younès Moujahid, qui a fait don au profit de la section du SNPM et aux services sociaux des journalistes au Sahara marocain, de l'indemnité qui lui a été versée par l'agence EFE et qui est d'un montant de 850.000 DH. Le confrère Younès Moujahid, qui collaborait avec la représentation de l'agence espagnole à Rabat et qui, rappelons-le, a démissionné en signe de protestation contre la publication par cette agence de la dépêche portant atteinte aux symboles de la souveraineté du Maroc, a intenté une action en justice pour amener l'agence espagnole à réparer le préjudice causé par elle. Le député Sanches Gordio a accusé dans l'intervention relayée par l'agence espagnole les symboles de la souveraineté du Maroc, d'être impliqués dans le trafic de drogue et l'immigration clandestine. L'intervention du député espagnol en question rentrait dans le cadre du débat au sein du Parlement d'Andalousie, au sujet de l'exportation des tomates marocaines vers l'Union européenne. Le communiqué du bureau exécutif du SNPM souligne que les propos de Juan Manuel Sanches Gordio sont mensongers et contredisent la déontologie nécessaire dans le domaine de la politique. De ce fait, l'agence espagnole devait s'abstenir de la publier, parce que «les règles déontologiques du domaine de la presse obligent les organes de presse à ne pas être le relais de la diffamation, de l'injure et de l'insulte».