Le long-métrage mauritanien «En attendant le bonheur» de Abderrahmane Sissako a clôturé la 6ème édition des rencontres cinématographiques des peuples autochtones d'Imouzzer Kandar. La 6ème édition des rencontres cinématographiques des peuples autochtones d'Imouzzer Kandar s'est achevée, dimanche, avec la projection du long-métrage mauritanien «En attendant le bonheur». Réalisé par Abderrahmane Sissako, le film relate les aventures d'Abdallah, jeune homme habitant chez sa mère qui s'apprête à le voir partir vers l'Europe. Déraciné, ne parlant pas la langue locale, Abdallah est seul face à la mer sur laquelle voguent régulièrement les cargos en partance pour l'Europe et sur lesquels il embarquera un jour, a indiqué à la MAP, le président du Ciné-Club d'Imouzzer, Houssein Atamny. Et d'ajouter que le jeune héros Abdallah qui ne comprend pas la langue des villageois, essaie d'apprendre avec «Khatra», un gamin espiègle, afin de déchiffrer l'univers inconnu qui l'entoure, où chacun garde le regard rivé vers l'horizon, attendant un hypothétique bonheur. Le long-métrage d'Abderrahmane Sissako, a-t-il poursuivi, «gravite autour de deux images, à savoir, un corps repoussé vers la plage et une ampoule à la dérive. Deux icônes symptomatiques d'un univers de transit dans lequel les êtres arrivent, s'entassent, vivent, en attendant de repartir».