La galerie Ibn Khaldoun a abrité, dernièrement, le vernissage de l'exposition de l'artiste-peintre Essediya Guaouzi, inspirée de son séjour en France et à Tanger où elle s'est installé il y a près d'un an. La jeune Essediya Guaouzi découvre son amour pour Tanger depuis son premier séjour en 1998 dans cette ville. «De ce petit passage à Tanger, j'ai gardé de belles images de cette ville que je n'ai cessé d'aimer depuis», explique cette jeune artiste-peintre. Et de poursuivre que «c'est le passé de Tanger qui m'a poussé à faire ce choix: venir y vivre mon avenir». Comme les autres artistes et créateurs qui l'ont précédée et choisi de résider dans la perle du Nord, Essediya Guaouzi a découvert dans cette ville une source inépuisable d'inspiration. Parmi ses toiles exposées jusqu'au 31 octobre à la galerie Ibn Khaldoun, une vingtaine de tableaux réalisés à Tanger. «J'ai voulu présenter au public mes toiles que j'ai faites en France notamment à Montpellier, Nice et la Grande-Motte. Le reste de mes œuvres est le fruit de mon travail à Tanger», précise-t-elle. A travers ses œuvres, Essediya Guaouzi exprime une grande sensibilité que l'on trouve dans «ses paysages vaporeux et ses silhouettes à peine estompées». Elle a vu ainsi son style évoluer avec le temps. «Je considère mes toiles comme mon journal intime. Car elles reflètent mes états d'âme: mes angoisses, mon bonheur et ma joie de vivre», révèle-t-elle. Native d'Essaouira, Essediya Guaouzi a fait ses études primaires et secondaires dans sa ville natale avant d'aller poursuivre ses études techniques à Safi. «J'ai découvert depuis mon enfance un grand amour pour la peinture. J'ai eu la chance de côtoyer de célèbres artistes-peintres souiris dont Maria Bahtar et Benhila Regraguia avec lesquelles j'ai noué des relations d'amitié. Cela a développé encore plus mon amour pour l'art contemporain», raconte-t-elle.