A l'occasion de la journée nationale de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle, l'AREF de Tadla-Azilal a procédé au lancement de l'opération d'alphabétisation, lors d'une réunion à Beni Mellal. à l'occasion de la journée nationale de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle, l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) a récemment tenu une réunion à Beni Mellal dans le cadre du lancement de l'opération d'alphabétisation et de l'éducation non formelle. A l'ouverture de cette rencontre à laquelle ont assisté plus de quatre-vingt associations des provinces de Beni Mellal et d'Azilal, Abdellah El Yamani, délégué du ministère de l'Education nationale de Beni Mellal, a mis en exergue les objectifs de cette journée, en soulignant que «nous sommes tenus de travailler en concertation avec toutes les composantes de la société civile en vue de réduire le taux d'analphabétisme à Tadla-Azilal. Des résultats encourageants ont été réalisés l'an dernier dans le domaine de la lutte contre ce fléau social». Pour sa part, Saïd Falaq, président du Centre régional d'alphabétisation et de l'éducation non formelle, a déclaré que «la plupart des analphabètes se trouvent dans les régions rurales ou montagneuses enclavées. Ce sont des femmes et des filles en majorité. Le secteur de l'éducation non formelle est une responsabilité qui incombe à toutes les composantes de la société civile. Et dans le cadre de la stratégie nationale d'alphabétisation et de l'éducation non formelle, l'AREF de Tadla-Azilal a adopté un plan d'action régional en collaboration avec un grand nombre d'associations de Tadla-Azilal». Concernant l'éducation non formelle, 11.000 élèves quittent l'école à Tadla-Azilal chaque année (400 mille élèves sur le plan national). Le plan d'action de l'AREF table sur la réduction du taux de l'abandon scolaire à 2% d'ici l'an 2010. Il s'agit de soutenir socialement, psychologiquement et pédagogiquement les enfants et les élèves qui ont abandonné l'école pour des raisons de précarité et de pauvreté. Le programme «Tissir», par exemple, a aidé matériellement les élèves les plus démunis pour qu'ils regagnent les bancs de l'école dans la province d'Azilal. La séance de l'après-midi, qui a porté sur la lutte contre l'analphabétisme, a été présidée par Ahmed Benzzi, directeur de l'AREF de Tadla-Azilal, qui a affirmé que «des efforts considérables ont été déployés dans le domaine de la lutte contre l'analphabétisme. Je lance un appel à toutes les associations pour qu'ils poursuivent leur travail et leur initiative louable dans le dessein de lutter contre l'analphabétisme dans notre région». Et afin d'encourager les bénéficiaires du programme de la lutte contre l'analphabétisme, des prix et des diplômes ont été décernés à six femmes qui ont obtenu le certificat d'études primaires. Le débat des participants a porté sur divers problèmes concernant l'alphabétisation et l'éducation non formelle. Notons que sur le plan national, et selon un rapport du département de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle, le nombre des bénéficiaires (en majorité des femmes) des programmes d'alphabétisation a connu une hausse passant de 286.425 en 2002-2003 à 656.307 en 2008-2009, soit une augmentation de 130%.