Abdessadek Hafid a signé un contrat d'un an avec le Moghreb de Fès. Il revient sur le départ de M'hamed Fakhir ainsi que sur les préparatifs de l'équipe. ALM : Le Moghreb de Fès se retrouve sans entraîneur. Comment pourriez-vous nous décrire le climat au sein de l'équipe ? Abdessadek Hafid : Le climat est normal. Nous effectuons régulièrement les entraînements avec l'adjoint Fouad Sahabi malgré le départ de M'hamed Fakhir. Les joueurs ont un but qu'ils sont tenus de réaliser que ce soit avec Fahkir ou avec n'importe quel autre entraîneur. Nous avons une obligation à assumer au sein de l'équipe avec laquelle nous nous sommes contractés en ce début de saison. Le problème relatif à l'absence de l'entraîneur est courant et peut entacher divers clubs. Malheureusement, nous ne voulions pas que cela arrive au Moghreb de Fès qui se prépare pour s'inscrire dans une nouvelle ère. Franchement, au problème du terrain s'ajoutait celui de l'insuffisance de matériels d'entraînement. Mais, le bureau dirigeant a promis de fournir davantage d'efforts pour résoudre ces problèmes et avancer de l'avant.
On laisse entendre que des désaccords avec l'adjoint Fouad Sahabi étaient à l'origine de la démission de Fakhir. Qu'en pensez-vous ? Je ne le pense pas car nous remarquions qu'un climat fraternel existait entre les membres formant le staff technique. De toutes les façons, les joueurs ne sont pas très informés sur ce sujet. Ce sont surtout le comité dirigeant et les parties concernées. Chez les joueurs, le plus important reste la concentration et les entraînements. Toute autre contrainte ne nous intéresse pas. Certainement, nous aurions été satisfaits de travailler avec M'hamed Fakhir qui a son mot à dire sur la scène footballistique nationale. Il a fait ses preuves et nous étions contents de travailler avec lui car nous savons que nous allions progresser et apprendre. Déjà depuis son arrivée jusqu'à son départ, il a réussi à mettre de l'ordre dans l'équipe. On sent également que les joueurs sont devenus de jour en jour disciplinés.
N'avez-vous pas pensé à quitter le club après le départ de Fakhir ? Non. Il est nécessaire pour nous de continuer puisque le football est notre gain-pain. Nous n'avons pas de choix. Personnellement, je suis lié au club par un contrat d'un an que je dois respecter à l'instar de plusieurs de mes co-équipiers. J'ai eu l'occasion de travailler avec Fakhir lorsque j'évoluais au sein du Raja et des FAR. Mais, je suis également un habitué du MAS en 2003, c'est un club qui ne m'est pas inconnu.