L'Institut Cervantès de Rabat organise la 2ème édition du festival de Jazz qui se tiendra jusqu'au 24 juin à Rabat. Cette édition rassemblera des groupes de Jazz espagnols d'envergure internationale. Une belle occasion pour se délecter aux rythmes du Jazz se présente à Rabat. Du 5 mai au 24 juin, l'Institut Cervantès de Rabat en partenariat avec le service culturel de l'ambassade d'Espagne organise la 2ème édition de son festival de Jazz. Du flamenco et du métissage singulier seront offerts lors de cette édition. Les figures du jazz espagnol les plus connues au monde seront au rendez-vous lors de cette seconde édition. Ce cycle de Jazz a été inauguré mardi par le concert du trio D3 à la Villa des arts de Rabat. Ce trio, formé il y a 10 ans, établit un dialogue instrumental où le poids est équitablement distribué entre ces trois vieux amis: le saxophoniste et flutiste Jorge Pardo, le contrebassiste Francis Posé, et le percussionniste José Vázquez «Roper». Un autre concert de jazz-flamenco sera animé par le duo Nono Garcìa et Tito Alcedo, le 16 mai à la salle de Mehdi Ben Barka. Ce duo, outre sa trajectoire reconnue comme compositeur, rassemble les influences de la musique brésilienne et le blues de Nono et la musique gitane du grand Django Reinhard à charge de Tito. Le 28 mai, les protagonistes de ce rendez-vous indispensable avec le jazz à Rabat seront le groupe « Tres por El Jazz». Ce groupe est formé par la chanteuse espagnole d'envergure internationale, Ester Andújar accompagnée de Ximo Tébar et Ricardo Belda. Ils présenteront des pièces de leur dernier travail réalisé ensemble. Ce cycle de Jazz sera clôturé avec le fameux quartet de Jaume Vilaseca, le 24 juin à la Villa des Arts de Rabat. Le Service Culturel de l'Ambassade d'Espagne et l'Institut Cervantès de Rabat participeront également au Festival de Jazz au Chellah avec le concert du pianiste cubain Omar Sosa qui présentera son dernier album «Afreecanos». Ce Cubain a travaillé sur la rencontre des cultures musicales africaines, sud-américaines et de ses Caraïbes natales, le tout dans une véritable dimension spirituelle (de nombreux morceaux évoquent les Orishas, divinités Santeria, la religion cubaine dont est imprégnée la culture du pianiste). Il affirme également les liens de ces traditions musicales avec le jazz, à la base de tous ses projets. Omar Sosa s'est pour cela entouré de remarquables musiciens cubains, brésiliens, africains, américains ou français (les frères Belmondo), incorporant à sa musique des sonorités issues de ces différents horizons.