Le nouveau bureau de l'Association des professionnels des technologies de l'information présente aujourd'hui son programme d'action. Le point sur les propositions du secteur. Encore un acteur de la vie économique du pays déçu par les dispositions du budget de cette année. Aussi, l'Association des professionnels des technologies de l'information (APEBI) fait dans le créneau de la revendication. En effet, l'association avait tout mis en branle, afin d'émettre un certain nombre de propositions en vue dans leurs insertions, dans la loi de Finances pour 2002. Les différents points soulignés, auparavant, restent à l'ordre du jour, pour ce mardi 8 janvier. En effet, l'APEBI présente son nouveau bureau au public et son plan d'action pour l'année 2002. Il se trouve donc que les principaux volets consistent en le renforcement des ressources humaines, le soutien à l'innovation et au développement des entreprises du secteur, la modernisation des infrastructures de télécommunication, le cadre réglementaire et le développement de l'image du Maroc. Ambition affichée : transformation des propositions et des axes de réflexion issus du «contrat-progrès» en réalisations concrètes sur le marché marocain. Aussi, un rappel des mesures proposées par l'association s'impose. Au niveau des ressources humaines, c'est une réduction de 50% de l'impôt général sur le revenu (IGR) qui est demandé. Elle concerne les salaires des diplômés et techniciens en matière de technologie de l'information. Par ailleurs, l'APEBI prône une subvention étatique pour la formation dans ce domaine. Sur le plan du développement des entreprises du secteur, les propositions émises par l'association sont également d'ordre fiscal. Ainsi, c'est une réduction de 20% de l'IGR du montant des achats des actions des sociétés cotées sur le marché financier. D'ailleurs, le dossier, soumis aux pouvoirs publics, relatif aux mesures incitatives, destiné à la loi de Finances, a fait l'objet «d'un rapport récapitulatif», en collaboration avec un cabinet d'audit de Casablanca, indique-t-on auprès de l'APEBI. Pour en revenir au «contrat-progrès», M. Fathallah Oualalou, ministre de l'Economie et des Finances, lors de l'une de ces dernières interventions publiques, s'est dit prêt à se pencher dessus. Cette nomenclature, fruit d'un travail prévisionnel de l'association se présente comme un ensemble d'orientations jusqu'à l'horizon 2008. Et c'est autour de ce contrat-progrès, que les membres du nouveau bureau élaboreront leurs futures réalisations. Une chose est sûre. Le va et vient entre les pouvoirs publics et l'association s'intensifiera certainement durant cette année.