La question du Sahara et les relations entre le Maroc et les Etats-Unis ont été au cœur de la visite à Washington du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, a poursuivi, jeudi et vendredi, sa visite à Washington où il a été reçu à la Maison-Blanche par James Jones, conseiller pour la Sécurité nationale du président Barack Obama. M. Fassi Fihri a été également reçu par Antony Blinken, conseiller pour la Sécurité nationale du vice-président, Joe Biden. Le ministre a eu des entretiens au Département d'Etat avec William Burns, sous-Secrétaire d'Etat pour les Affaires politiques et avec Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat adjoint par intérim pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord. M. Fassi Fihri a en outre animé une table ronde au célèbre think tank américain, Council on Foreign Relations. Mercredi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération avait remis à la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton un message écrit adressé par SM le Roi Mohammed VI au président américain. Ce message s'inscrit dans le cadre des «relations traditionnelles entre les deux pays et du dialogue politique bilatéral fructueux», avait déclaré M. Fassi Fihri. «Les entretiens avec Hillary Clinton ont porté sur l'excellence des relations entre Rabat et Washington et sur l'intérêt particulier qu'accorde S.M. le Roi aux intentions et déclarations de la nouvelle administration américaine sur un dialogue constructif et nécessaire entre les Etats-Unis et le Monde musulman», a dit M. Fassi Fihri. Ils ont aussi porté sur l'intérêt du Souverain concernant la mobilisation de l'administration Obama pour la réalisation de la paix au Moyen-Orient dans le cadre de la vision de deux Etats, palestinien et israélien, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, ainsi que la situation dans le continent africain, a ajouté le ministre. «Nous avons également évoqué la situation au Maghreb et l'évolution de la question nationale au sein des Nations Unies», a dit encore M. Fassi Fihri. Les deux parties ont aussi dégagé une «forte convergence des points de vue sur ces différentes questions» et relevé «l'intérêt mutuel pour l'approfondissement» de leurs discussions à ce sujet en faveur de la paix, la sécurité et le progrès dans les différentes régions abordées.