Cinq personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche par un groupe armé au douar Chetabïa, dans la wilaya de Tébessa. Cinq personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche par un groupe armé au douar Chetabïa, dans la wilaya de Tébessa (634 km à l'est d'Alger) et un garde communal a été abattu à Bordj Bou-Arréridj (246 km au sud-est de la capitale), rapportent lundi des journaux algériens. Un groupe armé, au nombre indéterminé, a fait irruption dans le domicile d'un éleveur de bétail et a commencé par égorger 300 moutons sous l'œil de leur propriétaire avant de ligoter ce dernier et de l'égorger à son tour en présence des siens, indique le quotidien Liberté. Trois membres de la même famille, accompagnés d'un élu local, qui se rendaient, le lendemain sur le lieu du drame, ont été tués par l'explosion d'une bombe qui a déchiqueté leur véhicule, précise-t-on de même source. Les services de sécurité ont immédiatement lancé une vaste opération de ratissage à la recherche des assaillants dans cette région au relief accidenté. Un garde communal a été tué et deux autres ont été grièvement blessés, lors d'une autre attaque menée, dans la nuit de samedi à dimanche, par une cinquantaine d'éléments armés dans la région de Béni Ouaguigue, dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Les membres du groupe, munis d'armes automatiques et de grenades, ont commencé d'abord par faire exploser le cantonnement des gardes communaux à l'aide de deux fûts remplis d'essence. L'un des murs du bâtiment a été complètement détruit, rapporte la presse, précisant qu'un accrochage s'en est suivi, durant lequel un garde communal a été tué, au moment où celui-ci tentait de cibler les positions des éléments armés. Deux autres gardes communaux, âgés de 32 et 37 ans, ont été blessés lors de cette attaque, souligne-t-on de même source. Les deux attentats n'ont pas été revendiqués mais des journaux locaux les attribuent à Al Qaida dans le Maghreb islamique. Rappelons que les régions de l'est de l'Algérie connaissent ces derniers jours une recrudescence de la violence. Le ministre algérien de l'Intérieur, Nourreddine Zerhouni, n'a pas écarté l'éventualité que d'autres attaques surviennent dans le pays à l'approche des élections présidentielles, prévues le 9 avril prochain. Le ministre algérien de l'Intérieur avait déjà annoncé que les élections, qui devraient mettre aux prises six candidats, vont se dérouler sous haute surveillance. Autant pour sécuriser les bureaux de vote que les candidats, alors que des observateurs internationaux devraient être présents lors de ce scrutin.