Pour participer au 15ème marathon international de Marrakech, organisé hier matin, une athlète du club Amjade Sidi Othmane, à Casablanca a cambriolé la maison de son amie. Soumia T., vingt ans, rêvait de participer au 15ème marathon international de Marrakech, programmé pour hier matin. Elle est une athlète au Club Amjade Sidi Othmane, à Casablanca. Elle avait gagné dans des tournois d'athlétisme locaux et régionaux qui lui ont coûté trois médailles. Cette athlète, qui poursuit ses études en cinquième année d'enseignement fondamentale, est issue d'une famille très pauvre qui demeure au plus pauvre quartier de Casablanca dont le nom est attaché le plus souvent aux événements tragiques du vendredi 16 mai, à savoir quartier Sidi Moumen. Une fois l'événement du 15ème marathon international de Marrakech a été lancé, Soumia était l'une des premières qui s'y sont inscrites pour y participer. Elle rêvait sans doute d'être l'une des gagnantes. Seulement, elle ne dispose pas du moindre sou pour financer son propre transport et logement à la ville ocre. Ses parents ne peuvent pas l'aider. Son club s'en fout d'elle et des autres membres. Soumia ne pense pas abandonner le marathon et elle doit avoir une solution. Aussi, elle a pensé à cambrioler la maison de son amie. De coutume, elle l'accompagnait chez elle au quartier Takaddoum, à Hay Mohammedi, de temps en temps. La dernière fois, elle est arrivée à mettre la main sur la clé de la maison. Soumia savait que son amie avait cour, le matin du mercredi dernier, que son père se lève tôt pour rejoindre son commerce et que sa mère, enseignante, se dirigera avant 8h vers l'école. La raison pour laquelle elle a décidé de passer à l'acte ce jour là vers 8h du matin. Elle a ouvert la porte et s'est rendue directement à la chambre à coucher pour ouvrir l'armoire et mettre la main sur un ceinturon, deux chaînettes et des bagues en or d'une valeur de 20 mille dirhams et une somme de 300 dirhams avant de prendre la poudre d'escampette. Alertés, les éléments de la première brigade criminelle près la PJ de Hay Mohammedi Aîn Sebaâ ont commencé à chercher les personnes étrangères qui fréquentent la maison cambriolée. La dernière était Soumia. Soumise aux interrogatoires, cette dernière est passé à table. Elle a été traduite, avant-hier, samedi, devant la Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Hay Mohammedi-Aïn Sebaâ.