Le programme de plantation d'oliviers dans la zone du Loukkos vient d'être lancé sur une superficie de 5.000 ha. Un montant global de 10 millions DH a été alloué à cette opération. La campagne de plantation d'oliviers vient de démarrer dans la zone du Loukkos. Cette campagne a enregistré un léger retard dû aux fortes précipitations que cette région a connues. Mais l'opération de plantation va bon train. L'Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA) poursuit la distribution de plants aux agriculteurs bénéficiaires du projet. Ayant nécessité un coût global de 10 millions DH, «cette campagne s'inscrit dans le cadre d'un programme ambitieux de plantation d'oliviers dans cette zone. Ce programme, lancé en 2006 et réalisé grâce à la contribution de plusieurs partenaires, coïncide, cette année, avec le lancement du Plan Maroc Vert», selon l'ORMVA. Cette campagne connaît, cette année, la distribution de 500.000 plants d'olivier dans les régions montagneuses. Ce programme sera réalisé sur une superficie de 5.000 ha. Par ailleurs, le Fonds de développement agricole finance l'acquisition de plants à hauteur de 80%. Parmi les partenaires de ce programme, on cite l'INDH qui y contribue en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime avec un lot de 200.000 plants d'olivier par an. L'ORMVA est engagée en partenariat avec cinq communes rurales montagneuses et semi-montagneuses pour les doter de 50.000 plants. Ce programme est également financé par trois autres partenaires, à savoir le Millenium Challenge Account (60.000 plants), le conseil de la région de Tanger-Tétouan (70.000 plants) et la direction des affaires rurales (120.000 plants). A noter que la trituration est assurée par 3.000 «maâsras» traditionnelles. «L'huile obtenue présente un taux d'acidité élevé à cause de mauvaises conditions de stockage et les moyens utilisés lors de la récolte des olives», explique le chef du département du développement agricole à l'ORMVA, Mohamed Doudouch. Et de conclure : «Ce moyen traditionnel est dû à l'éloignement de ces régions enclavées des unités de trituration qui sont situées aux alentours des villes. Pour y remédier, le Plan agricole régional prévoit la création d'une soixantaine d'unités modernes d'ici 2020».