Plus de 2.000 cas d'infraction ont été constatés par la brigade de contrôle de l'urbanisme à Oujda durant la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2008. Selon des données de l'Agence urbaine d'Oujda, les interventions de cette brigade ont permis d'enregistrer, au total, 2104 cas d'infraction (1818 infractions à l'intérieur du tissu urbain structuré et 286 infractions à l'intérieur du tissu non structuré). Ces infractions portent essentiellement sur des travaux de construction sans autorisation, le non-respect des dispositions des autorisations d'aménagement et le non-respect des plans autorisés, précise-t-on de même source. Toutes les dispositions ont été prises en temps opportun pour pallier ces dysfonctionnements, conformément aux mesures et règles en vigueur (arrêts des chantiers, démolitions, saisie de matériaux, poursuites judiciaires...), indique-t-on de même source. Ajoutons que 311 procès verbaux ont été notifiés à la justice pour engager les procédures nécessaires. D'autre part, les efforts déployés par la commission de vigilance ont permis de constater, durant les neuf premiers de l'année écoulée, quelque 326 infractions au niveau des provinces de Berkane et Jerada. Selon l'Agence urbaine d'Oujda, le mouvement de construction et d'urbanisme dans la capitale de l'Oriental a connu un développement sensible ces derniers temps. Il a été accompagné d'un mouvement de constructions anarchiques, de l'émergence de quartiers non structurés, de l'effondrement de certaines constructions du fait de leur emplacement, de leur ancienneté ou de l'absence des conditions de qualité, d'où la nécessité de développer les mécanismes de contrôle et de surveillance et la définition des missions. Dans ce cadre, l'agence a veillé à la mise en œuvre de la circulaire tripartite du 12 mai 2008 pour renforcer la procédure juridique en matière de contrôle des constructions non réglementaires.