Les enseignants de l'Institut royal de formation des cadres (IRFC) ayant le statut de fonctionnaires ont été appelés pour rejoindre leurs postes au ministère de la Jeunesse et des Sports et dans les différentes instances sportives. Ils exigent la régularisation de leur situation. Ils sont plusieurs personnes chargées d'enseigner à l'Institut royal de formation des cadres, unique centre formateur des cadres dans le domaine de la jeunesse et des sports dans le Royaume à protester contre les nouvelles démarches prises par l'institut. Dans sa vision de rénovation, ce grand établissement procède à une remise à niveau de son système d'enseignement, selon son directeur Brahim Belghiti Alaoui. La performance des rendements passe par un système de formation précis. Ceci dit, et dans le souci d'assurer une bonne gouvernance des instances chargées de la jeunesse et des sports, la direction de l'institut a proposé à une partie des enseignants ayant la qualité de fonctionnaires et d'administrateurs, et dont les cours n'existent plus au programme de rejoindre la direction centrale du ministère ou les instances sportives concernées, conformément au règlement en vigueur. Ces enseignants ne pouvant être disponibles, en tout moment pour la formation. Il est vrai que l'amélioration de la formation s'impose pour que le développement du sport soit mis sur des bases solides et soudées. C'est cet objectif qui est visé par le ministère de tutelle. Selon le secrétaire général de l'institut, ils étaient trois professeurs appelés par le ministère de la Jeunesse et des Sports à se détacher partiellement des services de l'enseignement de l'institut répondant ainsi à cette obligation. L'un de à rejoindre la direction centrale et pourra néanmoins contribuer en tant que vacataire avec l'institut pour donner des cours, tandis que les deux autres ont été appelés officiellement par la Fédération royale marocaine de football. Ces deux enseignants avaient refusé de donner des cours comme le stipule le nouveau programme de l'institut. Une source proche de l'Institut royal de la formation des cadres a précisé à ALM que : «nous avons instauré un programme de formation continue notamment suite à la signature du centre de plusieurs conventions avec des universités nationales et européennes, quelques professeurs ne voulent pas contribuer à ce nouveau système notamment en raison de l'emploi du temps exigé par le programme de l'institut», a ajouté cette source. D'autre part, Issad Moustaquir, professeur au Centre Moulay Rachid a affirmé que : «l'IRFC réunit en son sein une quarantaine de professeurs. Environ dix ont le statut d'enseignants. Le Centre national des sports Moulay Rachid regroupe quant à lui une quinzaine d'enseignants. Ils seraient quatre ou cinq ayant le statut d'enseignent», «on n'a rien contre le statut de fonctionnaire, mais ces enseignants ont travaillé depuis plusieurs années en qualité d'enseignant à l'institut. Et je pense qu'ils méritent d'avoir le statut. On n'est pas aussi contre le changement ou contre la formation continue, mais il fallait nous concerter pour établir ensemble la conception de ces projets puisqu'on a assez d'expérience dans ce domaine», a-t-il ajouté. Cette nouvelle stratégie de formation s'inscrit dans le cadre de l'instauration d'une politique sportive axée également sur la formation.