El Kébir Haggouch, directeur du Tournoi international Futures de tennis, explique à ALM les objectifs de cette première édition. ALM : Votre association organise à partir du 23 janvier la première édition du Tournoi international Futures de tennis. Quels sont vos objectifs ? El Kébir Haggouch : La première édition du tournoi international Futures 2009 est une expérience enrichissante pour les jeunes tennismen. Cette compétition dotée de 15.000 dollars promet des affiches trés disputées entre jeunes. Je pense que tous les clubs nationaux sont tenus d'y participer. D'ailleurs, les clubs de l'Association culturelle et sportive des aéroports (ACSA) seront présents car une initiative pareille contribuera incontestablement à la vulgarisation du tennis à travers le Royaume et au dévellopement du niveau du tennis national. Ce tournoi est initié par la Fédération internationale de tennis, et organisé sous l'égide de la Fédération royale marocaine de tennis (FRMT). C'est cette institution qui choisit les clubs jugés en mesure d'organiser de telle manifesttaion internationale. Cette année, dans l'Association culturelle et sportive des aéroports (ACSA), on a émis le souhait d'accuellir les tennismen venus des quatre coins du monde. Notre souhait est de voir ce tournoi se distinguer au fil des temps. J'espère également qu'il aura un rôle important au développement du tennis dans notre pays. En quoi se distingue le Futures par rapport aux autres tournois se déroulant dans d'autres régions du Royaume ? Il est important de souligner que plusieurs clubs de la Fédération royale marocaine de tennis organisent depuis plusieurs années des rendez-vous pareils. Cela est d'une importance capitale pour le club ainsi que pour le joueur. Vu leur caractère international, les tournois internationaux Futures permettent généralemant aux joueurs locaux d'améliorer leur classement. L'Association culturelle et sportive des aéroports essaie de convoquer des joueurs de bon niveau et qui sont bien placés au niveau continental, européen ou encore international pour rivaliser avec nos tennismen. Ces derniers auront la possibilté de glaner le maximum de points. Nous savons que le déplacement à l'étranger pour collecter un nombre important de points coûte aussi beaucoup d'argent. Est-ce que ce tournoi réunit seulement les participants débutants ou bien des joueurs expérimentés ? Il y a des joueurs expérimentés qui participent à cette première édition, parmi eux, le talentueux Mounir El Aarej, le Français Prodon Eric, le Tunisien Jaziri Malek sans oublier l'Espagnol Gonzalez Jimenez. Et je tiens à vous dire qu'il y a même un joueur qui a participé au Trophée Hassan II de tennis et qui a été rétrogradé au classement. Aujourd'hui, il reprend par des petits tournois internationaux pour progresser. D'autre part, il y a des joueurs qui entament pour la première fois cette expérience professionnelle. Et j'espère qu'il y aura une importante participation marocaine lors de ce tournoi. Quels sont les obstacles que vous rencontrez à l'approche de la compétition ? Nous avons osé ce challenge parce que ce n'est pas aisé d'organiser cette manifestation de grande envergure. D'abord, il faut qu'il y ait une infrastructure adéquate et des responsables aptes à s'occuper de la manifestation. On doit respecter un cahier des charges de la Fédération internationale de tennis qui nous a été transmis par l'intermédiaire de la FRMT. Il faut consacrer des moyens humains et matériels considérables qui ne sont pas à la portée de tous les clubs, malheureusement. Mais malgré nos petits moyens, nous avons osé tenter cette expérience et nous espérons de tout notre cœur la perdurer longtemps.