La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale en charge du secteur privé, envisage d'entrer pour 5% dans le capital de l'Office national des télécommunications du Burkina Faso (Onatel), a indiqué à Ouagadougou le bureau de l'institution. L'investissement de la SFI viendra en complément du prêt de 7,5 millions d'euros qu'elle a accordé à l'Onatel en 2008, afin de soutenir le renforcement de ses réseaux de téléphonie fixe et mobile. Le gouvernement burkinabé a cédé en 2006, 51% des actions de l'Onatel à Maroc Telecom, filiale du groupe français Vivendi pour 144 milliards de FCFA. L'OPV qui prend fin le 31 janvier 2009 a été lancée en prélude à l'introduction de l'Onatel à la Bourse régionale des valeurs mobilières. Au terme de la privatisation, Maroc Telecom détiendra 51% des actions de la société, l'Etat burkinabé 23%, 20% iront aux actionnaires issus de l'OPV et 6% aux travailleurs de l'entreprise.