Dans son rapport 2008 consacré au Maroc, OBG estime que l'économie marocaine est beaucoup plus solide qu'il y a quelques années. L'économie marocaine est beaucoup plus robuste qu'il y a quelques années, enregistrant un taux de croissance annuel de 4 à 5 % entre 2000 et 2007, a indiqué le cabinet d'intelligence économique, Oxford Business Group (OBG, basé à Londres), dans son rapport-2008 consacré au Maroc. Le groupe, qui a rappelé que le taux de croissance économique au Maroc s'est situé à 4,9 % entre 2003 et 2007, a expliqué que l'activité économique est devenue beaucoup plus diversifiée avec le développement de nouveaux pôles industriels et des services et la réhabilitation du secteur agricole. Le secteur des services représente un peu plus de la moitié du Produit Intérieur Brut (PIB) marocain, alors que celui de l'industrie contribue le quart du PIB, note l'OBG, ajoutant que le tourisme, les télécommunications et le textile restent les importants pôles de croissance au Maroc. Le secteur agricole demeure le principal secteur de l'activité économique, représentant 14 % du PIB, ajoute la source, soulignant, par ailleurs, les efforts des autorités monétaires marocaines de maintenir l'inflation sous contrôle et garder les taux d'intérêt à des niveaux réduits dans le but de soutenir l'investissement. Le développement du Maroc est également fondé sur un modèle orienté vers l'exportation, indique le groupe, soulignant que le Royaume a pu gagner d'importantes parts des marchés à l'étranger. Relevant certains défis relatifs notamment au renforcement du marché de l'emploi et des revenus et la diversification des exportations, l'OBG a souligné que le Maroc fait montre, à l'approche de la fin de première décennie du siècle actuel, d'une maturité accrue et, partant, peut être considéré comme un marché émergent. Revenant sur le secteur bancaire, le groupe londonien a souligné qu'après une très bonne année en 2006, l'activité bancaire au Maroc a continué à croître en 2007 à la faveur d'un environnement économique propice. En 2007, la croissance macroéconomique a été assez robuste, offrant ainsi un cadre favorable à une croissance dynamique des crédits bancaires, explique l'OBG, ajoutant que les avoirs globaux du secteur bancaire marocain ont augmenté de 21,6 % contre 18,1 % en 2006. La même source note, dans ce contexte, une hausse continue de la participation étrangère dans le secteur bancaire marocain.