Meknès abritera la 3ème édition du festival Free urban Dance les 20 et 21 décembre. Un événement consacré à la danse hip hop et qui verra la participation de 144 danseurs de 28 villes du Royaume. La danse urbaine et la culture hip hop seront à l'honneur à Meknès. Et ce, lors de la 3ème édition du festival Free urban Dance qui aura lieu les 20 et 21 décembre dans la ville ismaélite. Il s'agit selon Amine Wakrim, directeur du festival de la plus grande compétition de danse urbaine du Royaume. Puisque cet événement réunit toutes les catégories de danses hip hop. Et ce sont 144 danseurs venant de 28 villes des quatre coins du Royaume qui concourront pour les prix du festival. Cet événement vise à promouvoir la danse hip hop et faire connaître les valeurs et la portée sociale et culturelle de ce mouvement. «Cette forme de danse souvent pratiquée de manière informelle s'inscrit comme une véritable alternative à la violence, favorisant la mixité sociale et l'ouverture des jeunes via les échanges nationaux et internationaux», indique le directeur du festival. Organisé par l'association Espoir jeunesse Maroc , cet événement qui réunit à chacune de ses éditions le plus grand nombre de danseurs marocains, propose outre la compétition et les spectacles de danse, des journées d'initiation et des stages internationaux. «Il s'agit lors de cet événement de détecter, rassembler, encadrer et former des jeunes danseurs marocains, et ce aussi dans un objet de développement social et économique des acteurs du mouvement hip hop et notamment ces jeunes filles ou garçons (12-25 ans) souvent originaires des milieux défavorables», ajoute Amine Wakrim. La compétition officielle du festival comprend deux sections constituées chacune de diverses catégories. Ainsi figurent dans la section breakdance les catégories Crew Breakdance (18 groupes) et Solo Breakdance (32 Bboys). On note dans la section Hip Hop, les catégories Solo New Style (16 danseurs), Solo Funk (16 danseurs), Equipe spectacle Hip-Hop (les 8 Crew) et Solo FreeStyle filles (10 filles). Les gagnants des premiers prix auront la chance de représenter le Maroc dans l'une des compétitions internationales à l'étranger. Par ailleurs, les prestations au Freestyle Maroc Urban Dance seront jugées par un jury composé de 5 à 6 personnalités reconnues au niveau international. Selon les organisateurs, cet événement est devenu l'un des plus grands festivals de danse hip hop organisés à l'échelon national, cependant plusieurs pays ont montré leur envies de participer au Freestyle Maroc Urban Dance. «L'organisation à l'avenir d'une édition internationale sera une chose très facile si nous avons l'appui de notre société civile», indiquent-ils. Notons que grâce à des manifestations comme le Freestyle Urban Dance, de nombreux danseurs marocains ont pu entamer des carrières professionnelles notamment en tant que moniteurs, managers ou chorégraphes. En 2007, le Maroc est représenté pour la première fois à l'international battle d'Autriche «Doyobe», et ce par l'équipe de breakdance de Casablanca «la Halla kingzooo». La troupe a réussi à décrocher la troisième place après avoir perdu en demi-finale contre les tenants du titre l'équipe représentant les états-Unis d'Amérique. En juin 2008, cette même troupe a réussi à décrocher le billet pour représenter l'Afrique au championnat du monde de breakdance par équipe «The Battle Of the Years» qui s'est tenu en Allemagne du 16 au 20 octobre 2008, en remportant le championnat d'Afrique au Senégal. Pour ne citer qu'eux, les Anti-bboys de Marrakech et les Original Freestyle Crew d'Agadir sont maintenant programmés dans plusieurs importants festivals et compétitions internationales en Europe en 2009.