Une chanson marocaine en phase de lancement, une carrière cinématographique qui débute avec les frères «Rahbani», la chanteuse Myriam Fares poursuit en beauté son itinéraire de chanteuse confirmée. ALM : Comment qualifiez-vous votre rencontre avec le public marocain ? Myriam Fares : Je suis à chaque fois très heureuse de revenir au Maroc, d'animer des concerts et de rencontrer mon public. Ma rencontre avec le public marocain est toujours un grand moment de joie et d'échange. C'est une expérience chaleureuse que j'aime revivre quand l'occasion se présente. Vous êtes l'une des jeunes artistes arabes à avoir débuté votre carrière artistique très jeune. Quelle est votre passion ? J'aime énormément l'art, la danse et le chant. Toute petite, j'avais commencé mon initiation à l'art. A l'âge de quatre ans, j'ai débuté des études au conservatoire. En fait, j'avais étudié le chant oriental et la danse et plus précisément le « ballet » dans un conservatoire privé au Liban. Et c'est précisément à ce moment-là que j'ai réalisé que je voulais devenir artiste. Vous accordez une place de choix à la danse dans vos vidéoclips, est-ce un moyen de promotion ? J'ai toujours accordé une grande importance à la danse dans mes vidéosclips. Toutefois, je ne danse pas dans le but de commercialiser un clip ou une chanson. J'ai toujours dansé parce que c'est ma passion. A travers la danse je dégage et exprime un feeling que je ressens en chantant. Le chant nous porte dans un autre monde. Il en va de même pour la danse. Je n'ai jamais cherché une cause pour me mettre à danser. Après le succès de votre première chanson en «khaliji», comptez- vous renouveler cette expérience ? Ma chanson en «khaliji» a connu un très grand succès, quoique, c'était ma première expérience. Je compte renouveler la même expérience dès que possible. Pour le moment, je me prépare à chanter d'autres chansons en «khaliji». Je me prépare à lancer pour la première fois une chanson marocaine. Que pourriez-vous révéler à votre public marocain sur cette chanson ? C'est une surprise. Je laisse mon public découvrir cette nouvelle chanson. J'espère que mon public l'aimera. C'est une chanson qui s'inspire du style «gnaoui». Pourquoi avez-vous toujours opté pour un mélange de styles musicaux ? Il est vrai que j'ai toujours opté pour un mélange de différents styles musicaux. Je suis une fan de la musique arabe mais aussi occidentale. Ce n'est pas tant simplement une affaire de chant, mais plutôt un choix réfléchi qui reflète ma vision des choses. J'incarne ce choix dans ma musique et dans ma danse. Une première pour vous, vous débutez une carrière cinématographique. C'est un film qui se sera réalisé avec le producteur Nadir Al Akassi qui a produit la totalité des films de la star Fayrouz. Le scénario est écrit par les frères Rahbani. Je suis très contente de me lancer dans cette première expérience cinématographique qui reste toute nouvelle pour moi. C'est une comédie musicale. Cette première expérience dans le monde du cinéma me fait peur sachant que je vais rejouer et redonner vie à un patrimoine qui a déjà été présenté par la famille Rahbani. J'espère que je vais réussir.