Le réalisateur marocain révèle, dans une déclaration à Attajdid, avoir été entendu de nouveau par la police judiciaire. Le réalisateur Mohamed Asli a été entendu par la police judiciaire, vendredi 17 octobre à Mohammédia. C'est ce qu'il vient de révéler lui-même dans une déclaration à notre confrère arabophone Attajdid dans son édition d'hier mercredi 22 octobre. «J'ai été convoqué par la police judiciaire qui m'a interrogé sur mes comptes bancaires et mes activités cinématographiques et immobilières depuis les années 1980», a-t-il déclaré, selon Attajdid. Le réalisateur du film «A Casablanca, les anges ne volent pas» qui a obtenu plusieurs prix, a indiqué que sa convocation n'est pas liée à l'affaire du réseau syrien de blanchiment d'argent à Mohammédia et qui continue à défrayer la chronique à l'échelle nationale vu l'ampleur de ses ramifications. Rappelons que M. Asli avait été convoqué et longuement interrogé au mois d'août dernier par la police judiciaire sur ses relations avec le principal accusé dans l'affaire du réseau syrien qu'il a avoué avoir hébergé au moment où la police le recherchait activement. S'agissant de cette nouvelle convocation, M.Asli estime, toujours selon Attajdid, qu'il s'agit d'une campagne menée contre lui en guise de représailles pour la position qu'il avait adoptée, il y a plusieurs années, sur le film «Marock» de Leila Marrakchi. Une explication qui semble peu convaincante vu qu'il s'agit d'une affaire purement cinématographique et n'a pas de lien avec les affaires judiciaires en question. Dans le même article, le réalisateur, lui-même, avance une autre explication : «c'est le fait que je sois actionnaire d'Al Massae, alors que je n'interviens pas dans la ligne éditoriale de ce quotidien». Pour le moment, les détails de cette affaire n'ont pas encore été révélés au grand jour, puisque c'est le réalisateur lui-même qui a dévoilé l'information. Mais, vu la discrétion qui marque l'instruction du dossier, il semble qu'il s'agit d'une affaire sérieuse.