Les enseignants contractuels en grève à Alger depuis près de 42 jours ne comptent pas baisser les bras. C'est ce qu'on peut déceler d'une décision annoncée par leurs représentants lors d'une conférence de presse tenue dimanche 24 août à Alger. Il s'agit selon les représentants des différents syndicats d'«une suspension et non un arrêt définitif», rapporte le quotidien algérien l'Expression. La même source affirme que malgré l'état lamentable des grévistes le gouvernement algérien ne bouge le petit doit. Elle précise que les grévistes, qui s'expriment difficilement et ont du mal à garder les yeux ouverts, ne comprennent pas la position du ministère de l'Education nationale et de son secrétaire général, dont les dernières déclarations sont qualifiées par les membres des syndicats de «fuite et de dénégation» des responsabilités de la tutelle envers eux. La presse algérienne rapporte également que cette décision a été prise après que les médecins ont constaté que 10 des 55 grévistes de la faim risquent la mort en cas de persistance de la grève.