Plusieurs associations expliquent aux ONGs internationales qui soutiennent le polisario que ce dernier commet des exactions contre les prisonniers marocains et que les aides humanitaires sont systématiquement détournées à Tindouf. Une forte mobilisation associative a eu lieu depuis le début de cette semaine à l'échelle internationale pour la défense de la marocanité du Sahara et la dénonciation des exactions commises par les mercenaires du polisario contre les prisonniers marocains détenus dans les geôles de Tindouf. C'est ainsi que l'Association de défense des séquestrés à Tindouf (Adeseti), dont le siège se trouve dans la capitale suédoise, Stockholm, a envoyé un message à une responsable du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Brigitte Lacroix, au sujet des exactions et des violations des droits humains que subissent, quotidiennement, les séquestrés dans les camps de Tindouf. Le tout sous la bénédiction et l'appui des militaires algériens. Cette initiative est louable, car la résolution du problème artificiel du Sahara ne passe inéluctablement que par la sensibilisation de l'opinion publique internationale en levant le voile sur le vrai visage du polisario. Cette organisation terroriste avec des allures révolutionnaires est coupable de milliers de morts. Les aides humanitaires envoyées, en principe, aux réfugiés sahraouis (eux-mêmes victimes du polisario et de l'Algérie) sont systématiquement détournés par les hauts responsables des mercenaires. Les vivres collectées par les antennes des séparatistes un peu partout dans le monde finissent continuellement dans les étalages des marchés mauritaniens et maliens. Le polisario est devenu une véritable "machine" à trafic. Celui-ci concerne, bien évidemment, les aides humanitaires, mais également les êtres humains et les armes. En effet, selon les témoignages de bon nombre d'anciens prisonniers marocains à Tindouf, les responsables du polisario ne reculent devant rien pour gagner quelques dollars. Dépourvus de tout principe humain, ils vont même jusqu'à offrir leurs filles et leurs femmes aux militaires algériens et aux réalisateurs de films pornographiques. Si tel est le sort des réfugiés, il est aisé de deviner celui réservé aux prisonniers marocains. Selon le porte-parole de l'Adeseti, Yahia Alamin "le message envoyé au Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme contient des informations sur les crimes commis durant plusieurs années par les séparatistes sur des centaines de citoyens qui ont rendu l'âme sous la torture, outre les traitements barbares dans les prisons du "polisario". De son côté, une délégation du "Collectif d'associations de la défense des droits humains au Sahara" s'est rendue, lundi dernier, à Séville (sud de l'Espagne), pour une campagne de sensibilisation des associations humanitaires et acteurs de la société civile en Andalousie aux violations des droits humains commises par le "polisario" dans les camps de Tindouf. La délégation est conduite par Hossein Boida, président de l'Association des "Parents des disparus sahraouis à Tindouf" (Pasverti), basée à Laâyoune, et Ramdane Messaoud, président de l'Association des victimes du polisario en Espagne" (ASVIPO), siégeant à Barcelone. Par ailleurs rappelons que l'Association le Sahara marocain (ASM) vient d'ouvrir deux locaux en Espagne, l'un à Madrid pour les responsables de l'association et l'autre à Malaga pour les rédactions de ses trois journaux. En investissant l'Espagne, les responsables de l'association ont compris qu'il faut agir dans le pays où le polisario a le plus de soutien.