CDG capital recommande d'accumuler à long terme le titre dans les portefeuilles. Les experts de ce groupe ont abouti à une valorisation unitaire du titre Samir comprise entre 871 DH et 1.006 DH. L'action Samir est toujours attrayante. C'est ce qu'affirment les analystes de CDG capital qui recommandent d'accumuler le titre. Prenant en considération la méthode des comparables boursiers internationaux ainsi que l'actualisation des flux et des dividendes, ces experts ont abouti à une valorisation unitaire du titre Samir comprise entre 871 DH et 1.006 DH. Sur la base de cette valorisation et en tenant compte des perspectives de croissance de la société et du secteur, les analystes maintiennent leur recommandation à long terme d'accumuler le titre dans les portefeuilles. Les marges de raffinage de la Samir ont marqué, selon les analystes, un tassement à 2,18 $/b en 2007 contre 4,14 $/b en 2005. «Aussi, et en vue de satisfaire la demande nationale, la Samir s'est fortement orientée vers l'importation de produits finis, relevant ainsi la part de la vente des marchandises dans son chiffre d'affaires de 5,7% en 2005 à 14% en 2007», ajoutent-ils. Selon la même source, en dépit du risque de concurrence lié à la libéralisation totale de la filière pétrolière, la Samir est en mesure de conforter son positionnement sur le marché grâce à l'avantage de coût que lui confère son nouveau complexe industriel et ce pour trois raisons. D'abord, il y a l'important besoin de produits raffinés sur le marché international. Ensuite, il y a le déficit en produits pétroliers au Maroc, qui ne cesse de se creuser sous l'effet de la croissance des différents secteurs de l'économie. Enfin, il y a l'avantage compétitif conféré par la modernisation de la raffinerie et de la nouvelle réglementation prévue par la loi à partir du 1er janvier 2009. Dans un autre contexte, l'analyse en question a annoncé que depuis le début de l'année, le titre Samir a évolué dans un trend baissier sous une forte ligne de résistance avant de réussir à la percer en date du 6 juin 2008 à un cours de 685,24 Dh. La même source a souligné qu'à la veille de cette cassure, la courbe a croisé sa moyenne mobile courte (12 jours) à la hausse avant de confirmer cette tendance en dépassant sa moyenne mobile longue (26 jours). «À ce titre, le cours a pu toucher son plus haut, depuis le 9 avril, de 769,46 Dh en date du 10 juin 2008. D'autre part, le MACD devient positif et croise à la hausse sa moyenne mobile, confortant ainsi l'essoufflement de la tendance baissière», précise les analystes de CDG capital. «Depuis 2004, la Samir s'est engagée dans une politique d'investissement visant la modernisation de son outil de raffinage afin de mieux répondre aux exigences du marché et d'atteindre des niveaux de rentabilité meilleurs à l'instar des raffineries modernes en Europe», ont rappelé les analystes, avant d'ajouter que la société a consacré des fonds importants au financement de ce projet impliquant l'alourdissement de son taux d'endettement et la dégradation de sa structure financière. À ce titre, le projet de modernisation, dont le démarrage est prévu en 2009, devrait mobiliser un budget d'investissement de 9,1 milliards DH financé à hauteur de 3,6 milliards DH en fonds propres, le reliquat étant assuré par des emprunts bancaires et obligataire respectivement de 4 milliards DH et 1,5 milliards DH. Par ailleurs, la société a entamé, affirment les analystes de la CDG, de nombreux chantiers d'investissement visant l'amélioration de l'efficacité énergétique ainsi que le maintien des parts de marché à travers l'augmentation de la capacité de production et la réalisation d'un terminal pétrolier.