Deux faussaires de documents administratifs et officiels ont été traduits devant la Chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca. Les mis en cause ont été appréhendés après la découverte de 3 faux passeports chez des voyageurs à l'aéroport Mohammed V. La police judiciaire de Casablanca-Anfa a traduit, dernièrement, deux faussaires de documents administratifs, devant la chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca. Les deux faussaires font partie d'une bande dont trois personnes ont été traduites, auparavant devant la même juridiction. Ces trois personnes ont été appréhendées à l'aéroport Mohammed V, en possession de faux passeports. Soumises aux interrogatoires, les trois personnes ont expliqué aux enquêteurs qu'ils les avaient achetés de chez deux faussaires contre des sommes d'argent. Identifiés, les deux faussaires ont été arrêtés et soumis aux interrogatoires. Le faussaire principal a déclaré aux enquêteurs qu'il achetait des passeports authentiques de chez des personnes spécialisées dans le pickpocket et le vol à l'arraché contre des sommes ne dépassant pas deux cents dirhams. Après quoi, il arrachait minutieusement la page où un visa est apposé par les autorités consulaires et la collait soigneusement sur le passeport du candidat à l'immigration clandestine. Il procédait par la suite au changement de l'identité du propriétaire du passeport authentique par celle apposée sur le passeport subtilisé. Une fois arrêté, ce dernier a dénoncé ses complices. Effectuant une perquisition à son domicile, les enquêteurs ont saisi plus de 400 photocopies de cartes d'identités nationales préparées pour être falsifiées, 8 passeports volés, 83 carnets de chèques et 25 cachets. Les mis en cause qui ont été traduits devant la justice sont poursuivis pour constitution d'une association de malfaiteurs, falsification des documents administratifs et officiels, usage de faux sur des chèques et complicité.