C'est à l'issu du Festival des trois Continents, à Nantes que Mohamed Majd a remporté le prix d'interprétation masculine exaequo, un prix qui vient récompenser son excellente participation au film du réalisateur Daoud Aoulad Syad, « Le cheval au vent», mais qui au-delà vient en consécration d'une riche carrière, encore non auréolée. C'est à l'issu du Festival des trois Continents, à Nantes que Mohamed Majd a remporté le prix d'interprétation masculine exaequo, un prix qui vient récompenser son excellente participation au film du réalisateur Daoud Aoulad Syad, « Le cheval au vent», mais qui au-delà vient en consécration d'une riche carrière, encore non auréolée. Détails sur un Festival qui en vaut la peine. Toujours à la recherche des grands de demain, le Festival des trois Continents met à l'honneur chaque année des films d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. Des pays où la liberté d'expression est souvent bafouée. Mais où des réalisateurs parviennent malgré tout à clamer leur liberté, caméra à l'épaule. Pas forcément pour chanter des hymnes à l'Orient ou à l'Islam. Simplement pour raconter des histoires issues de leur propre Histoire -avec un H majuscule-politique, religieuse ou idéologique. Car en montrant le visage de la liberté, les cinéastes rappellent aussi sa fragilité. Un visage n'est qu'une apparence. Le plus enrichissant est de chercher à comprendre ce qu'il y a derrière. Les lauréats eux, ressortent auréolés de leur prix. Évidemment, l'initiative qui en est à sa 23ème édition aujourd'hui, est très louable. Mais les critères de jugement ne reposent pas toujours sur une grille d'évaluation définie au préalable. Les paramètres techniques (cadrage, montage, lumière) et scénaristiques ne priment pas toujours. Certains choix sont parfois subjectifs et reposent sur des convictions intimes, qui peuvent être liées à des questions d'ordre idéologique ou économique. La Mongolfière d'Or du Festival des trois Continents, valorise la qualité d'une réalisation. C'est surtout un encouragement pour les réalisateurs à poursuivre leur engagement artistique dans leur pays d'origine. Autant qu'une récompense pour la qualité d'une oeuvre, la Mongolfière d'Or est aussi un pied de nez à l'oppression.