Placé en garde à vue, un homme décède dans les locaux de la brigade de la Gendarmerie royale de Azib Midar. Le décès, mercredi matin, d'une personne gardée à vue dans les locaux de la brigade territoriale de la Gendarmerie royale de Azib Midar (Nador) est dû à une mort naturelle, indique un communiqué de la Gendarmerie royale. Selon la même source, qui se réfère aux premières constatations du médecin, cette personne a été arrêtée, mardi, sur instructions du Parquet pour ivresse publique et manifeste au moment où elle tentait de couper des fils électriques de l'ONE. Le substitut du procureur général du Roi, qui s'est déplacé sur les lieux avec le médecin a prescrit une autopsie qui a conclu à une mort naturelle. Le défunt se trouvait dans la même chambre avec une deuxième personne gardée à vue qui a constaté mercredi matin que son voisin était inanimé, poursuit la même source. Pourtant, des voisins du défunt affirment qu'il était en bonne santé au moment de son arrestation. En attestent des photos prises (voir ci-contre) quelques minutes avant qu'il ne soit arrêté par la Gendarmerie de Midar. Selon ces témoignages, il s'agit d'un homme de 55 ans qui, pour des raisons qui n'ont pas encore été révélées, avait tenté de suicider le 20 mai. Passant du toit de sa maison à un poteau électrique, il voulait se faire électrocuter. Ce qui a été évité grâce à l'intervention des responsables de l'ONE qui ont coupé le courant électrique dans tout le quartier. Arrêté par la Gendarmerie après avoir renoncé à son suicide, il a été mis en garde à vue. Le lendemain, sa famille apprend qu'il est décédé dans sa cellule. Ses voisins qui ont assisté à la scène expriment leur étonnement en affirmant qu'il était en bonne santé. Un état physique qui lui a permis d'escalader un poteau électrique et de s'y agripper pendant plus d'une heure.