La délégation du ministère de l'Education nationale de la province Fahs Anjra a organisé, mardi 6 mai, une rencontre communicative sur l'examen du premier rapport annuel du Conseil supérieur de l'enseignement En coordination avec le Conseil supérieur de l'enseignement (CSE), la rencontre communicative organisée par la délégation du ministère de l'Education nationale de la province Fahs Anjra avait pour objectif la présentation du contenu et recommandations proposées par le premier rapport annuel du CSE. Cette manifestation revêt une grande importance et s'inscrit dans le cadre d'une série des réunions organisées au niveau national dont une soixantaine est programmée dans la province de Fahs Anjra. «Tous les opérateurs directs, les directeurs des établissements scolaires et inspecteurs ainsi que les représentants du tissu associatif et les parents d'élèves sont appelés à y prendre part», a déclaré à le délégué du MEN Fahs Anjra, Mohammed Khalil. Faisant de l'école un champ ouvert, «nous avons certes accompli de grands efforts notamment dans la généralisation de l'enseignement, mais la réalisation de quelques chantiers lancés depuis 1999- 2000 avec la mise en œuvre du processus de la réforme rencontre encore quelques entraves. Nous devons rattraper le retard enregistré concernant l'abandon scolaire, les classes surpeuplées ainsi que la mise à niveau des établissements scolaires», a poursuivi M. Khalil. Par ailleurs, l'abandon scolaire dont souffre la province rurale Fahs Anjra a été parmi les problématiques abordées lors de cette rencontre. Du fait que les huit communes rurales que compte Fafs Anjra manquent encore d'infrastructures scolaires. Et un nombre important de leurs élèves quitte le système éducatif sans qualification. «C'est en général le cas de près de 400 mille élèves ayant arrêté l'année dernière leurs études dans différents établissements scolaires au Maroc. Soit plus de la moitié dans le cycle de l'enseignement primaire», a expliqué le représentant de l'Académie de l'éducation et de la formation régionale Tanger- Tétouan, Larbi El Mouri. Le système éducatif a réussi, selon ce responsable, à relever le défi pour la généralisation de l'enseignement au niveau national. «Le taux de scolarisation a atteint ainsi 94% pour l'année scolaire 2000- 2001. Et le nombre des élèves, inscrits dans les lycées, collèges et autres établissements de formation, s'est augmenté pour connaître une nette progression de 40% durant la même année». Malgré les mesures de réformes et de modernisation poursuivies, des dysfonctionnements sont encore constatés, «ce qui nécessite la mise en œuvre davantage de mesures pour dynamiser le processus de réforme du système éducatif et de formation au Maroc», a poursuivi M. El Mouri, faisant remarquer que le premier rapport du CSE «présenté dernièrement à SM Mohammed VI constitue une radioscopie de l'état actuel de notre enseignement tout en proposant des recommandations pour pallier aux dysfonctionnements du système éducatif. Ce rapport, qui a été établi par un nombre important de professionnels du système d'éducation et de formation et autres intervenants concernés, est ainsi considéré comme une étape importante dans le processus des réformes scolaires »