Je voudrais saluer, ici, la position de Monsieur Mohamed Benyahia pour la stratégie adoptée par la Commission préparatoire du 8ème congrès ordinaire de l'USFP qu'il préside. Depuis les années 1970, j'ai été sympathisant du parti de l'UNFP. C'était une école de patriotisme et d'engagement. Et, graduellement, il est devenu comme un club qui vise le pouvoir et les postes ministériels. Avec la nouvelle approche, j'espère que l'USFP remplira un vide politique énorme et mobilisera les Marocains pour un avenir meilleur. Une fois que l'USFP et les autres partis auront assumé leur rôle d'encadrement et de génération de programmes politiques, on pourra alors discuter de la réforme constitutionnelle. M. Benyahia a bien raison : «ce n'est pas le moment». • Hassane Bendahmane (Canada)