Après les attentats à la voiture piégée et aux explosifs, l'Algérie s'est réveillée mardi sur une attaque à la roquette contre un hélicoptère militaire. Un hélicoptère militaire a été la cible d'une attaque à la roquette tirée, mardi, par un groupe armé, dans la localité de Bareth, commune de Larbaâ, dans la wilaya de Batna (435 km à l'est d'Alger), blessant trois soldats. Selon la presse locale, cette attaque intervient après la décision des autorités de rouvrir et réhabiliter la commune de Larbaâ, en suspens depuis plus de 15 ans, suite à la décennie noire dans laquelle l'Algérie s'est enfoncée entre 1992 et 2002. Suite à cette attaque, l'armée a déclenché une opération de ratissage pour détecter tous les lieux servant de refuge aux groupes armés, souligne la même source, qui signale que deux éléments appartenant à un groupe armé ont été abattus et un autre blessé dans cette wilaya, au cours des trois derniers jours. Les forces de sécurité ont, par ailleurs, établi un plan pour réhabiliter toutes les régions montagneuses, afin de couper la route aux groupes armés qui ont fait de ces régions leurs bases arrières notamment après l'attaque du cortège présidentiel à Batna, en septembre dernier. Deux éléments armés ont été condamnés à la peine capitale par contumace par la chambre criminelle près le tribunal de Bouira (120 Km à l'est d'Alger). Les deux personnes sont impliquées dans l'attentat à la bombe perpétré, en août 2006, contre des militaires, dans la commune de Kadiria, relevant de la wilaya de Bouira. Les services de sécurité ont, d'autre part, démoli deux casemates et démantelé un réseau du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le Combat) en Kabylie. cette région connaît un vaste redéploiement militaire suite aux attaques perpétrées par des groupes armés dans la région, dont la dernière en date est l'attentat suicide ayant visé un commissariat de police à Thénia, dans la wilaya de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger), faisant officiellement trois morts et plusieurs blessés. L'Algérie est devenue dernièrement un théâtre quotidien d'attentats, le dernier a eu lieu samedi, et a visé le président de la commune Aghribs.