Les collectivités locales du Royaume risquent d'être paralysé pendant deux jours si l'UMT maintient son mot d'ordre de grève pour les 27 et 28 de ce mois. L'UMT a décidément enfourché son cheval de bataille contre le gouvernement. Les grèves à répétition déclenchées par la plus ancienne centrale syndicale du Royaume touchent quasiment tous les secteurs. Le syndicat de Mahjoub Ben Seddik mène la vie dure au gouvernement. Ainsi, après les secteurs de l'enseignement, du transport, le tour est venu de faire monter la tension au sein des collectivités locales, bastion par excellence des partis politiques. Le personnel des communes, il faut l'avouer, vit une situation précaire d'autant plus qu'il se retrouve être l'otage de syndicats apparentés aux partis qui gèrent les dites-communes. L'action décidée, donc, par la Fédération nationale des fonctionnaires et ouvriers des collectivités locales, affiliée à l'UMT, appelle à une grève nationale pour jeudi et vendredi 27 et 28 décembre pour appuyer le dossier revendicatif. Il s'agit plus particulièrement de l'augmentation générale des salaires pour l'ensemble des fonctionnaires et agents, en conformité avec la hausse du coût de la vie notamment pour les fonctionnaires et agents des échelles 1 à 9 tout en fixant le salaire minimum à 2500 DH par mois. La fédération demande également l'abolition des échelles de 1 à 5 et l'intégration des concernés aux échelles supérieures adéquates. En outre le syndicat veut qu'un terme soit mis aux pratiques arbitraires de certains présidents de collectivités locales entravant les droits syndicaux. Sur un autre volet, la fédération demande l'appui aux œuvres sociales en faveur des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, ce qui exige en particulier la réservation d'une partie fixe du budget pour leur financement. L'Union syndicale des fonctionnaires (UMT) en tant qu'organisation qui «défend les intérêts de tous les fonctionnaires» a apporter son soutien au débrayage prévu les 27 et 28 de ce mois. Si les autorités ne trouvent pas de terrain d'entente avec le syndicat avant cette date de nos villes risquent vivre un véritable cauchemar notamment au niveau du ramassage des ordures.