Le comité directeur du Crédit Populaire du Maroc et le conseil d'administration de la BCP ont passé en revue les réalisations au 30 septembre 2007, les perspectives de clôture de l'exercice 2007 et le plan de développement 2008-2010. Le Groupe Banque Populaire a noté «avec satisfaction les performances enregistrées et les résultats escomptés au terme de l'exercice 2007», note-t-on sur un communiqué de presse diffusé par ce groupe suite à la réunion de son comité directeur et de son conseil d'administration le 17 décembre. Ainsi, le groupe met en avant la continuité de l'évolution à un «rythme soutenu » de ses activités d'intermédiation et de marché. Dans ce sillage, les ressources se sont inscrites en hausse notable. Se hissant de plus de 15,4 milliards de dirhams, soit 13,8%, poussés par une progression de 19% des dépots non rémunérés. De fait, le groupe arrive à grignoter sur les parts de marchés de part son Crédit populaire, pour «consolider sa place de leader en dépots de la clientèle avec une part de marché de 29,9%», indique la même source. A la base, si le groupe Banques Populaires a pu gagner en hausse, c'est aussi dû au rythme accentué en termes d'ouverture d'agences (82 agences ouvertes en 2006 et 2007). De fait, le nombre des points de ventes du GBP s'établit actuellement à 663 agences, ce qui en fait le grand réseau du marché. Par ailleurs, «le Crédit Populaire du Maroc poursuit également l'amélioration de sa productivité dégageant un coefficient d'exploitation de 42,6% en appréciation de 1,4 point par rapport à septembre 2006. Quant au résultat net, il s'est élevé à 1.471 millions DH en amélioration signicative de 25,8%», souligne le communiqué en question. S'agissant du vecteur de la Banque Centrale Populaire, le groupe met en exergue «une percée remarquable» enregistrée par cette filiale sur le marché du financement et de l'investissement. En effet, la banque a pu relever son résultat net de 24,5%. Aussi, les crédits à l'économie accordés au marché des grandes entreprises et institutionnels ont bondi de 52,9%, pour s'établir à 11,2 milliards de dirhams. Pour ce qui est des perspectives, le groupe prévoit une série d'axes stratégiques lui permettant de consolider sa taille sur le marché mais aussi d'accompagner ce projet de banque citoyenne. Dans cet objectif, le groupe a alloué un budget d'investissement de 2,78 milliards par an pour la période 2008-2010. «Cette enveloppe est destinée d'une part, aux investissements commerciaux liés au programme des ouvertures d'agences et d'autre part, à la réalisation de projets structurants qui concernent, entre autres, la refonte du système d'information et la mise en œuvre des dispositions Bâle II», souligne le groupe.