Le grand Prix national de la presse pour 2007 a été décerné, mardi soir, à cinq journalistes représentant la radio, la télévision, l'agence de presse, la presse écrite et la photo de presse. Palmarès. Un grand moment de fête a été au rendez-vous, mardi soir dernier, lors de la cérémonie de remise du 5ème grand Prix national de la presse. Cet événement, qui s'inscrit dans la foulée de la célébration de la Journée nationale de l'information, a drainé, au Théâtre national Mohammed V, non seulement les professionnels de la presse, qui se sont déplacés en grand nombre, mais aussi plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri. C'est devant ce grand public, dont la présence témoigne de l'intérêt pour le métier de journaliste, que le président du Jury, Khalil Hachimi Idrissi, a prononcé un discours dans lequel il a insisté sur la nécessité d'«un moratoire sur les peines de prison en attendant le nouveau Code de la presse». «Nous souhaitons qu'aucun journaliste ne puisse perdre sa liberté pour avoir exprimé une opinion ou pour l'exercice ordinaire de son métier», a souligné le directeur du quotidien «Aujourd'hui Le Maroc». Le président du Jury, qui a salué les efforts consentis par les membres du Jury de la 5ème édition et leur sens de responsabilité et de dévouement, a ouvert par la suite le bal pour l'annonce des heureux lauréats du grand Prix national de la presse. Le prix de la télévision a été, ainsi, attribué à Mohamed Khatem, journaliste à la 2ème chaîne de télévision nationale (2M) pour son documentaire sur «Les villages et les douars éloignés». Le prix de la radio a été décerné à Bahija Chaibi pour son émission «Microphone chabab», en particulier le reportage consacré à «La prostitution dans les milieux des jeunes». Le prix de la presse écrite et électronique est revenu à El Mokhtar Omari, journaliste au quotidien «Al-Ahdath Al Maghribia» pour son reportage consacré aux attentats perpétrés à Hay El Farah à Casablanca. Le prix de l'Agence a été décerné à Mohamed Touzani, chef du bureau de l'agence Maghreb Arabe Presse à Dakar, pour son article intitulé «En pleine brousse casamançaise avec les braves démineurs marocains». Le prix de la meilleure photo a été attribué à Ahmed Jorfi, photographe-journaliste au quotidien Assabah, pour sa photo sur «Le football, l'enfant et le policier». Le jury a, également, décerné un prix honorifique à Mounir Rahmouni, journaliste au quotidien «L'Opinion» en hommage à son action au service de la profession. Deux prix honorifiques ont été accordés à deux journalistes étrangers accrédités au Maroc, Mahmoud Maârouf, correspondant du journal arabe «Al Qods» et feu Steven Hugues, correspondant de la BBC et de l'agence Reuters. Le jury, présidé par Khalil Hachimi Idrissi, comprend Lahcen Laoufi, journaliste à l'agence Maghreb Arabe Press, Mohamed Bhiri et M'hamed Jefane, journalistes à la SNRT, Chaâib Hamadi, journaliste à 2M, Nadia Belmhidi, professeur à l'Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC), Ahmed Boukiod, journaliste, Mohamed Boukhzar, journaliste-écrivain, Jamal Hajjam, rédacteur en chef de «L'Opinion», Jaafar Akil, professeur à l'ISIC et Driss Azdoud, professeur chercheur. Le grand Prix national de la presse a été institué par SM le Roi Mohammed VI dans le message que le Souverain a adressé, le 15 novembre 2002, à la famille de la presse et des médias à l'occasion de la Journée nationale de l'information. Ce prix vise à récompenser les efforts individuels et collectifs et à encourager les meilleures productions nationales dans tous les domaines de l'information.