Mickaël Chrétien Bassir de l'ASNL de Nancy est de plus en plus courtisé par les grands clubs européens. Après l'AS Rome, c'est au tour du club néerlandais le PSV Eindhoven de faire les yeux doux à ce jeune attaquant. L'international marocain Mickaël Chrétien Bassir est convoité par le club néerlandais du PSV Eindhoven. C'est ce qu'a rapporté jeudi le quotidien sportif «L'équipe». Agé de 23 ans, le footballeur évolue comme défenseur depuis plusieurs années au sein du Club de Nancy (ASNL), sa ville natale. Bassir a déjà été approché par l'AS Rome et intéresse également le club belge d'Anderlecht. Cet intérêt envers ce joueur se justifie à plusieurs titres selon les observateurs du milieu sportif. Depuis sa titularisation au club de Nancy, il y a de cela plus de 6 ans, Chértien Bassir n'a pas cessé de progresser. Le coach Pablo Corea en fera de lui l'espoir de l'ASNL. En ligue 1 de football, il est l'un des joueurs qui a joué le plus de matches de la saison 2006-2007. Chrétien Bassir est conscient que ses atouts footballistiques lui garantissent une place chez les Bleus. Mais il préfère porter les couleurs du pays natal de son père Abdel Bassir. Il deviendra en effet un élément important de l'équipe marocaine. Le joueur est appelé pour la première fois en équipe du Maroc pour renforcer la ligne défensive des Lions de l'Atlas. C'était le 17 août 2005 à Rouen lors du match amical disputé contre le Togo. Chrétien Bassir est en fait la révélation du sélectionneur Badou Zaki. C'est lui qui va le découvrir et fera appel à lui pour qu'il intègre les rangs de l'équipe nationale. Né à Nancy 10 juillet 1984, Mickaël Chrétien a attrapé le virus du foot dès son bas âge. Il tape le ballon avec ses copains sur une grande pelouse de son quartier Vand'Est à Vandoeuvre dans la banlieue nancéienne. Son père Abdel Bassir évoluait en D4 à l'US Vandoeuvre. Et c'est ce dernier qui l'a formé à l'art du ballon rond. Les conseils et les orientations de son père lui seront d'une grande utilité et déterminants pour son avenir. «Il m'a appris à utiliser le plat du pied pour délivrer des ballons propres. Il n'y a souvent pas besoin de cinquante contrôles pour effectuer le geste juste et l'enchaînement contrôle-passe peut être très efficace». explique Michaël sur le site web du Club. En février 2004, il signe son premier contrat professionnel d'une durée de trois ans. Le secret de sa réussite, son père Abdel l'explique dans une interview accordée au site de l'ANSL: «Quand il était gamin, je lui ai demandé de toujours être attentif à ce que disent les gens et il a parfaitement retenu la leçon. C'était vraiment un enfant docile car nous n'avions pas besoin de répéter dix fois la même chose». Abdel évoluait en D4 à l'US Vandoeuvre et rêvait de voir son fils atteindre le même niveau. Michaël avait la même ambition et a finalement dépassé ses espérances. «Ce n'est pas un joueur doué comme peuvent l'être certains mais c'est un bosseur et quelqu'un de très sérieux», analyse son père. Mickaël est aussi conscient d'avoir été jusqu'alors épargné par les coups durs. Des copains à lui ont manqué certaines étapes importantes de leur formation en raison de blessures et n'ont jamais vraiment réussi à rattraper le retard. «J'ai toujours fait mon maximum pour réussir mais il est certain qu'il faut un peu de chance pour aller jusqu'au bout. C'est indispensable». Aujourdhui Chrétien Bassir est courtisé par plusieurs clubs, le dernier en date est le néerlandais PSV Eindhoven. Mais jusque là, Chrétien Bassir a voulu rester à Nancy pour être proche de ses parents. «C'est important de les avoir à mes côtés. Mon père m'a toujours suivi de près et a même arrêté de jouer au football pour venir me soutenir tous les week-ends». Va t-il céder cette fois-ci ? La réponse est attendue dans quelques jours.