L'état d'avancement du programme "Moukawalati" a été au cœur d'une réunion tenue, vendredi à Rabat, et présidée par le Premier ministre, Driss Jettou. Le Premier ministre, Driss Jettou, a présidé, vendredi à Rabat, une réunion de la commission du suivi de l'état d'avancement du programme "Moukawalati" visant à encourager la création d'entreprises par les jeunes. Lors de cette rencontre, l'accent a été mis sur les étapes importantes franchies par le programme "Moukawalati" et sur le nombre d'entreprises créées à cet égard. Le directeur général de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), Larbi Bencheikh, qui s'exprimait devant la presse à l'issue de cette rencontre, a indiqué dans ce sens que plus de 2.600 projets de création d'entreprises ont été déposés auprès des banques en vue de leur financement. M. Bencheikh a ajouté que cette réunion s'est penchée également sur l'examen de différents aspects liés à ce programme pour atteindre les objectifs escomptés, à savoir la création de plus de 30.000 entreprises à l'horizon 2009. Un document distribué à la presse indique qu'au 26 avril courant, quelque 2213 candidats ont achevé leur stage et 923 autres sont en cours de formation. Quant aux projets approuvés par les banques, ils ont atteint quelque 588 et ceux ayant bénéficié d'un financement sont de l'ordre de 200, a-t-il affirmé. Dans ce sens, le directeur général de l'Agence nationale de la promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC), Hafid Kamal, a fait état d'une action soutenue avec le groupement professionnel des banques du Maroc à travers une commission conjointe avec l'agence. L'objectif général du Programme "Moukawalati" est de contribuer à la lutte pour l'emploi, moyennant l'appui à la création d'entreprises génératrices de richesses et d'emplois en adéquation avec les exigences et les spécificités régionales. Le programme vise, par là-même, à assurer la pérennité progressive du tissu économique régional par un dispositif de suivi des entreprises créées au cours de la période critique de démarrage, selon l'ANAPEC.