L'artiste-peintre George Waldo, journaliste correspondant du Times de Los Angeles, a été tué dans sa propre maison à El Jadida. Le meurtrier, un jeune homme de 24 ans, vient d'être appréhendé. Mustapha Hamrane, un jeune homme âgé de 24 ans a été arrêté mercredi dernier par la police judiciaire de la ville d'El Jadida. Il est présumé auteur du crime qui avait coûté la vie au journaliste américain George Waldo, artiste-peintre et cinématographe. Hamrane a avoué sa culpabilité non seulement pour ce qui est du meurtre de monsieur Waldo, il est également l'auteur d'un autre crime commis sur la personne d'un ressortissant français. Ce dernier meurtre avait été perpétré dans la ville d'Agadir en 2001. La piste qui a conduit les enquêteurs à lui mettre la main dessus était celle du retrait par l'accusé d'un chèque de 20.000 dh sur le compte de George Waldo en présentant une fausse carte d'identité à la banque. Rappelons que le corps de George Waldo avait été découvert le 8 décembre dernier dans sa propre maison à El Jadida dépourvu de tout signe de vie et dans un état lamentable gisant dans un bain de sang. Plusieurs coups d'arme blanche l'avaient atteint dans différentes parties de son corps. George Waldo n'est pas seulement artiste, il est professeur universitaire et journaliste correspondant de plusieurs journaux aux Etats-unis à savoir le Times de Los Angeles et le Heralt Tribune. Né en 1933, il s'était installé au Maroc dans la région de Doukkala-Abda il y'a plus de onze ans où il avait acheté une belle maison à El Jadida. Pourquoi alors il a été tué? Selon des sources policières, George Waldo est un homme très connu dans toute la ville d'El Jadida, non seulement pour ses capacités professionnelles de grande renommée, mais aussi pour son attirance pédérastique qui l'avait conduit dans le passé à des problèmes d'agressions perpétrées par des jeunes délinquants. Le mobile de ses problèmes est toujours le même, un malentendu d'argent dégénère et se transforme en coups et blessures. Mais, une chose est sûre, Waldo évite de porter plainte, il refuse d'avoir à faire aux autorités judiciaires, il ne veut pas qu'il soit affiché dans les services de la brigade mondaine. Au moment de la découverte de son corps, les enquêteurs de la police judiciaire ont tout de suite compris qu'il pouvait s'agir d'une histoire d'argent dont les conséquences ont été néfastes. La piste d'un malentendu avec l'un de ses clients avait toujours été une certitude pour la police qui vient de le confirmer un mois après.