Le Maroc a remis au Secrétaire Général de l'ONU le texte de l'initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie au Sahara marocain. L'Ambassadeur Représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, M. El Mostafa Sahel, a remis, mercredi à New York, au Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, le document portant "Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara". "Cette initiative constitue la réponse du Maroc au voeu de la Communauté internationale, ainsi qu'aux multiples appels du Conseil de Sécurité, du Secrétaire Général et de son Envoyé Personnel, en vue de mettre fin à l'impasse actuelle et parvenir à une solution politique définitive au différend autour du Sahara marocain", a déclaré M. Sahel à la presse à l'issue de son entrevue avec M. Ban Ki-moon. Fruit d'un large processus de consultations démocratiques, aux niveaux local et national, avec la contribution des partis politiques, cette initiative, a-t-il ajouté, est "novatrice, responsable et ouverte". "Par son contenu et sa finalité, elle vise à permettre à tous les Sahraouis de gérer démocratiquement leurs affaires, dans le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume", a-t-il en outre affirmé. Enrichie par des consultations menées au niveau international, l'initiative marocaine, a poursuivi le diplomate, "s'appuie sur les normes et standards internationalement reconnus en matière d'autonomie, dans le respect de la légalité internationale et sur la base d'arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations Unies". "L'initiative marocaine procède d'une démarche ouverte, sincère et constructive. Elle constitue une opportunité unique qui, grâce à l'engagement de tous, est de nature à favoriser, à travers la négociation, une solution définitive au différend sur le Sahara", a fait savoir M. Sahel. Le Maroc considère que cette initiative offre "une chance pour la paix et des perspectives prometteuses pour un avenir meilleur, basé sur la stabilité, la sécurité, la démocratie et la prospérité de l'ensemble des pays du Maghreb", a-t-il dit, affirmant que le Royaume considère que "la dynamique engendrée par cette initiative offre une chance historique pour régler définitivement ce différend qui n'a que trop duré".