Contribuant à hauteur de 6,7 % au PIB national, le secteur des TIC a enregistré un chiffre d'affaires de 35 milliards DH en 2005, contre 10 milliards DH en 1998. En 2005, le chiffre d'affaires du secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) a atteint 35 milliards de dirhams, contre 10 milliards de dirhams en 1998. Les TIC contribuent ainsi à hauteur de 6,7% au PIB national. Ces chiffres viennent d'être annoncés par Mohamed Benchaâboun, directeur général de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications, lors de la réunion du conseil d'administration de l'ANRT tenue mercredi 24 janvier à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, Driss Jettou. Selon M. Benchaâboun, le marché des télécommunications a poursuivi sa croissance en 2006. Le taux de pénétration (nombre d'abonnés fixe et mobile par 100 habitants) a été de 57,78 %, soit une progression de l'ordre de 12 points par rapport à 2005. Pour le nombre d'abonnés à Internet à fin 2006, il s'élève à 399.723, soit un taux de pénétration de 1,34 % contre 0,88 % à fin 2005. Le secteur des TIC table sur une croissance contenue durant les années à venir grâce au développement des métiers de l'offshoring au Maroc et à l'arrivée d'un troisième opérateur sur le marché national. «À fin 2006, les déclarations des services à valeur ajoutée dépassent 12.000 et le nombre de centres d'appels est estimé à 235 dont les 2/3 sont déjà actifs. En 2005, le chiffre d'affaires du secteur des TIC atteignait 35 milliards de DH, contre 10 milliards de DH en 1998, contribuant ainsi à hauteur de 6,7% au PIB national», selon un communiqué de l'ANRT. En matière de création d'emplois, le pays compte aujourd'hui 11.000 cybercafés et 46.000 téléboutiques. Des microenterprises qui emploient 75.000 personnes, a indiqué la direction de l'Agence soulignant que «ces avancées positives devraient se poursuivre au-delà de 2012». Cette réunion du conseil d'administration a été également marquée par la présentation du projet de budget de l'ANRT au titre de l'exercice 2007, incluant l'augmentation des effectifs de l'Institut national des postes et télécommunications (INPT) dans le cadre de l'initiative gouvernementale des 10.000 ingénieurs. Le budget de cet exercice intègre aussi la participation financière de l'ANRT au niveau du groupement d'intérêt économique, Galileo Morocco Group, chargé de piloter le projet Galileo au Maroc. Ce système européen de positionnement et navigation par satellite est l'équivalent du GPS américain. Conseil d'administration de l'ANRT Présidé par le Premier ministre ou l'autorité gouvernementale déléguée par lui à cet effet, le conseil d'administration de l'ANRT est composé des : Représentants de l'Etat : Le ministre d'Etat chargé de l'Intérieur, le ministre chargé de l'Economie et des Finances, le secrétaire général du gouvernement, le ministre chargé l'Industrie du Commerce et de l'Artisanat, le ministre chargé de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, le ministre chargé de la Communication, le ministre chargé du Secteur public et de la Privatisation, le ministre chargé de l' Administration de la défense nationale, le ministre chargé des Affaires économique et générales du gouvernement et le secrétaire d'Etat chargé de la Poste et des Technologies de l'information. Membres nommés : Ils sont au nombre de cinq. Ces personnalités sont choisies, pour cinq ans, dans les secteurs public et privé en raison de leur compétences technique, juridique et économique dans le domaine des technologies des télécommunications et de l'information. Leur qualité de membres du conseil d'administration est incompatible avec tout intérêt personnel lié au domaine des technologies des télécommunications et de l'information. Le décret du 25 février 1998 a nommé membres du conseil d'administration de l'Agence Fayçal Laraichi, Ahmed Rahhou, Saâd Hassar, Nezha Lahrichi et El Hadi Chaibainou.