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Lettre du tourisme : Agadir, la perle de l'Atlantique (2)
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 12 - 01 - 2007

Dans cette deuxième partie de la lettre du tourisme consacrée à Agadir, il est question du repositionnement de la destination dans une carte touristique régionale marquée par la saturation des Canaries.
En tant que produit balnéaire, Agadir se prépare à devenir une destination incontournable, même si demain, les plages du Nord, sur la Méditerranée, arrivent à s'organiser dans le cadre d'un programme de développement intégré. Certes, Agadir ne bénéficie pas d'un arrière-pays attractif et varié, s'il l'on excepte Taroudant; mais des sites remarquables existent et il est évident que l'offre pourra s'élargir et s'améliorer au fur et à mesure de la manifestation de la demande, surtout s'il l'on considère que le tourisme balnéaire est relativement sédentaire. La saturation des Iles Canaries et la proximité de l'Europe renforcent l'attrait d'Agadir. Par ailleurs l'autoroute qui reliera bientôt "La capitale de la mer" à Marrakech, la ville impériale, les rendra forcément complémentaires et renforcera leurs arrière-pays.
En attendant, la ville s'offre une corniche qui faisait cruellement défaut et qui ne manquera pas d'organiser le profil de la plage et structurer son animation générale. L'aménagement de la corniche d'Agadir sur près de dix kilomètres fait partie d'un plan plus large de mise à niveau urbain qui sera étalé sur trois ans et qui permettra de doter la ville d'une identité urbanistique cohérente. Il est fort à parier que cette fois-ci la signalisation sera revue et corrigée et que l'on pourra enfin pouvoir rejoindre son hôtel ou l'aéroport sans tourner longtemps en rond avant d'y arriver.
Les choses étant ce qu'elles sont Agadir a aujourd'hui toutes les chances du monde de rattraper ses retards du 1er quinquennat de la vision 2010.
En 2006 (à fin novembre) par rapport à 2005 elle annonce une progression à deux chiffres, notamment pour les nuitées hôtelières et fait deux fois mieux que Marrakech : 11% contre 6%. Résultat, les deux capitales du tourisme balnéaire et culturel ne totalisent que 65% des nuitées totales enregistrées par le Royaume au lieu de 75% l'an passé.
La France trône avec 40% de part de marché devant une myriade de nationalités dont aucune n'est à deux chiffres et où la petite Belgique fait autant que l'Italie (4%). Le marché espagnol explose pratiquement en marquant plus que le double de ses performances de l'année 2000, au démarrage de la vision 2010. Manquent à l'appel, deux clientèles historiques prestigieuses : l'Allemagne et la Scandinavie.
Pour le marché germanique, la descente aux enfers continue et se distingue par une décroissance annuelle moyenne de plus de 10% depuis six ans.
La reprise constatée en 2006 peut-elle être annonciatrice d'un réel changement de tendance ? Il faut l'espérer, surtout que des sommes considérables ont été investies dans ce marché. La Scandinavie, leader incontournable des années 80-90 quand elle affichait à elle seule un demi-million de nuitées hôtelières, ne fait pas mieux. Bien au contraire elle arrive à peine à dépasser les 187.000 nuitées, avec une évolution négative annuelle moyenne de plus de 11% depuis 6 ans.
La désaffection de ces deux marchés n'est pas irréversible. Une aide massive devrait être accordée au CRT et une plus grande liberté d'action laissée aux opérateurs publics et privés de la destination. A ce prix, rien ne pourra exclure, non seulement le retour à leurs scores d'antan des marchés germanique et scandinave, mais aussi la relance de l'ensemble des marchés, surtout si l'Open Sky qui n'est plus un mythe mais une réalité de tous les jours, s'adapte plus à la nature du produit. La mise en place, à ce titre, d'avions utiles, adaptés aux marchés émetteurs est à l'ordre du jour, tant au niveau du nombre de sièges qu'à celui de l'autonomie de vol.
Certes tous les efforts entrepris ou en cours dans les domaines du développement de la croissance des capacités, de la promotion et de l'encadrement intelligent des activités touristiques, ne suffiront pas à pérenniser les succès obtenus, si la formation technique des cadres dirigeants et du personnel de services immédiats n'est pas prise au sérieux et pourquoi pas traitée localement. Les succès les plus durables passent obligatoirement par le développement humain.
L'expérience vient d'ailleurs de montrer tant à Marrakech, Agadir, Tanger et depuis deux ans à Fès que lorsque les pouvoirs publics placent là où il faut les hommes qu'il faut, il n'y a pas de dossiers hermétiques ou de difficultés insurmontables.


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