Après le décès de sa fille suite à une transplantation rénale, une mère marocaine décide de poursuivre un centre d'hémodialyse égyptien pour négligence médicale. Une famille marocaine poursuit en justice un centre d'hémodialyse égyptien pour "négligence grave", suite au décès de sa fille (22 ans) après une transplantation rénale. La mère de la défunte, Bahija Bensghir, a affirmé que sa fille, qui souffrait d'une insuffisance rénale, avait été admise, le 9 décembre, au "Centre Egypte 2000" pour une transplantation rénale. A sa sortie du centre huit jours plus tard, la jeune Fatima Zohra a ressenti une fatigue extrême, et après consultation de son médecin traitant, il a été décidé de la transporter dans un autre hôpital mais qui "ne disposait pas des équipements requis" pour le traitement de son cas, selon Mme Bensghir. Face à la détérioration de l'état de santé de sa fille, elle l'a transportée dans un autre hôpital où elle est décédée, ajoute cette mère, précisant que les médecins ont confirmé que le décès de la fille était dû à une hémorragie aiguë résultant d'une lésion artérielle rénale survenue au moment de l'opération. C'est durant cet acte chirurgical ayant coûté à la famille 450.000 DH qu'il y aurait eu négligence. Suite à une demande de la famille, la jeune défunte a subi une autopsie avant le rapatriement de son corps vers le Maroc pour inhumation. La famille a également déposé une plainte auprès de l'Ordre des médecins égyptiens à travers lequel elle réclame une sanction à l'encontre des "responsables du décès de Fatima Zohra".