Le Fonds monétaire international (FMI) salue les résultats positifs des "politiques macroéconomiques saines" appliquées par le Maroc. Le Fonds monétaire international (FMI) a félicité les autorités marocaines d'avoir appliqué des politiques macroéconomiques «saines» et des réformes structurelles «robustes», précisant que celles-ci ont permis au secteur non agricole d'enregistrer une croissance plus forte, dans un contexte caractérisé par une inflation faible et des réserves de change confortables. Suite à l'amélioration de la situation macroéconomique, qui a également permis une augmentation régulière du revenu par habitant, «les perspectives à court terme sont favorables», estime le FMI qui vient de conclure ses consultations annuelles avec le Maroc.Dans sa note d'information au public (NIP) concernant le Maroc, publiée sur le site Internet du ministère des Finances et de la Privatisation, le FMI note qu'il partage l'avis des autorités marocaines selon lequel l'actuel contexte macroéconomique permet de «tirer parti des résultats récemment obtenus et de progresser dans la réforme afin de porter la croissance à des niveaux permettant une augmentation de l'emploi et une forte réduction de la pauvreté». La stratégie budgétaire du Maroc visant à ramener le déficit à 3% du PIB à moyen terme est judicieuse, estime le FMI qui précise qu'il soutient la stratégie du Royaume visant à assainir les finances publiques à moyen terme, à renforcer l'efficacité de l'intermédiation financière et à intégrer davantage le Maroc à l'économie mondiale. Le FMI approuve dans ce cadre l'intention du Maroc de préparer une éventuelle transition à un régime de change plus souple, saluant par la même occasion l'indépendance accrue de Bank Al-Maghrib, ainsi que les efforts qu'elle déploie pour renforcer le cadre de la politique monétaire, ce qui permettrait l'adoption éventuelle à moyen terme d'une politique de ciblage de l'inflation. Les mesures prises par Bank Al-Maghrib pour améliorer la disponibilité, la fiabilité et la transparence des informations financières ont été utiles à cet égard, estime le Fonds qui encourage les autorités à poursuivre le développement des instruments de financement alternatifs.