Le web prendrait-il définitivement l'ascendant sur les autres types de médias ? Après le rachat de Time Warner par AOL, c'est au tour de Google de prouver sa toute puissance. Dépendant de la publicité, Google l'est cependant moins ou autant que la presse papier. Or cette dernière vit des jours difficiles depuis quelques années, la faute à Internet notamment. Pourtant, c'est peut-être lnternet via Google qui pourrait aider la presse papier. Un juste retour des choses? En utilisant son immense réseau, Google compte ainsi proposer à une centaine d'annonceurs publicitaires de montrer leur marque dans une cinquantaine de grands journaux américains, tels que le Washington Post ou encore le New York Times. D'après le Wall Street Journal, une plate-forme a été créée hier à cet effet et elle devrait être testée durant trois mois environ, sachant qu'elle devrait être officiellement lancée en février prochain. Le concept de Google est simple. À l'image de Mediabids, cette plate-forme favorise une centralisation globale pour les partenaires de Google, et ainsi leur permet de choisir aisément telle annonce qu'ils comptent proposer, dans tel journal, pour telle durée et à tel tarif. Après, c'est aux journaux en question d'accepter ou non lesdites propositions des annonceurs. Fort de 400.000 partenaires -bien que seule une centaine participe pour le moment à cette plate-forme- Google sert donc d'intermédiaire entre les annonceurs et les quotidiens. Selon de nombreuses sources, Google ne percevra pas un centime dans un premier temps, au moins jusqu'en février prochain a priori. Après cette date, une commission devrait lui revenir en tant qu'intermédiaire, tout comme il le fait surInternet avec ses fameuses publicités. Concernant principalement des journaux des États-Unis, les magazines pourraient suivre... Avant de s'attaquer aux autres pays ?